3/5. Dès les premières minutes, on voit venir l’épilogue gros comme le bras, mais l’intérêt de la production du cinéaste Neil LaBute (In the company of men ; Possession ; Stars in shorts) n’est pas tant sa finalité que la route qui nous y mènera. Et il est en très bonne forme, le monsieur ! Son scénario est vif, concis, tortueux et il dirige ses acteurs avec doigté (les conversations entre Justin Long et Kate Bosworth sont comme une partie de tennis entre les deux sexes). Les personnages sont bien définis et les acteurs s’amusent, ce qui est contagieux. Ne voyez pas House of darkness en croyant regarder un film d’horreur, car vous risquez d’être déçu. C’est plutôt une étude du comportement animal que l’être humain a en temps de rut, hahaha !!! House of darkness est un mystérieux ballet verbal, à l’humour noir… Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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