3/5. Je tiens à écrire que ce n’est pas vraiment un film d’horreur. En tout cas, pas dans le sens propre. Par contre, Heretic s’immisce sournoisement dans le subconscient et sa construction scénaristique distille la tension dramatique avec doigté. Maintenant, j’admets que son déroulement pourrait en rebuter plusieurs, car Scott Beck et Bryan Woods sont des scénaristes de base et leur réalisation manque de rythme. Leurs textes sont concis et leurs personnages développés, mais l‘ensemble d’Heretic fait trop souvent théâtral et figé. En gros, on assiste à un cours de théologie 101 et il faut être ouvert d’esprit pour accepter l’offrande. Personnellement, je le suis (Merci à mon paternel pour toutes les années d’éducation philosophique et religieuse. Hugh Grant joue le côté sombre de mon père. Euh… Bon, ça va être correct, la psychanalyse de fond de tiroir… !!) D’ailleurs, le film est intéressant surtout grâce à l’acteur britannique nous ayant habitué à des rôles plus légers. Grant est machiavéliquement performant. Si ce n’était du troisième acte plus conventionnel, Heretic aurait pu se hisser dans les nouveaux cultes d’horreur du XXIe siècle (Hereditary, Midsommar, Let the right one in, Babadook, Autopsy of Jane Doe, Mandy, Devil’s backbone, Sinister, the Others, the Mist, the Ring, …), mais ça ne devrait pas vous empêchez de vous questionner sur les fondements des cultes religieux, j’écris ça de même !! Prenez une pointe de tarte aux bleuets, c’est réconfortant, héhé ! ;) Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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