3/5. J’aime l’approche visuelle qu’a le cinéaste sud-coréen Park Chan-wook du Septième. Sa caméra est maniérée, soucieuse du détail, tout en restant très artistique et léchée (Voyez Oldboy, Stoker et Thirst. Du bonbon !) Mais avec l’histoire de Décision de partir, cela augmente un peu trop son côté fleur bleue et personnellement, les thrillers romantiques, je les préfère moins sirupeux et appuyés. Je me doute très bien que le réalisateur a fait exprès, ce n’est juste pas ma tasse de « café » !! L’histoire se tient parfaitement (une enquête de meurtre qui vire en liaison) et les acteurs sont en symbiose avec leur directeur (c’est joué sur la mince ligne de la caricature, surtout Park Hae-il, ce qui m’a un peu dérangé. Son personnage de policier « mêlé » émotionnellement manquait de crédibilité. En tout cas…) Par contre, j’ai bien aimé l’idée de la deuxième partie du film, malgré le côté « petit monde » (Quelques temps après l’enquête réglée, les personnages principaux se recroisent pour une autre enquête de meurtre.). C’est très cinématographiquement télégraphié, mais c’est la signature Chan-wook et regarder une de ses œuvres est accepter son « modus operandi ». Ce n’est pas le meilleur travail du cinéaste, mais pour le genre, ce n’est franchement pas désagréable. Se visionne bien en bonne compagnie, ce qui n’était pas mon cas. J’étais donc plus cartésien à ce moment. Alors, pas la faute à Park Chan-wook, haha !! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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