Voilà maintenant plus de dix ans qu’on attendait quelque chose sur Big Red. Il y eut les rumeurs d’un troisième ; l’abandon complet ; le créateur Mike Mignola voulant tenir les rênes du projet ; etc… Et c’est finalement un « reboot » qu’on nous sert. Exit les artisans de la duologie (aka Guillermo Del Toro et Ron Perlman), les compagnies Summit et Millenium ayant acquis les droits d’adaptation préférant se fier sur Neil Marshall, un bon réalisateur d’horreur n’ayant rien fait de tangible depuis Centurion en 2010 (sinon quelques épisodes télé par-ci, par là. ‘Faut ben payer le loyer… !!!) Résultat ? Del Toro et Perlman me manquent. Mignola aura beau essayer de vendre sa salade comme quoi ce Hellboy est maintenant plus près de ce qu’il a créé, il n’y a ni magie, ni étincelle, ni humour, ni rien pantoute qui permette à ce « reboot » de surclasser les productions de 2004 et 2008 (http://cinemascope.deltar.net/Critiques/HellBoy.html ; http://www.cinemascope.deltar.net/Critiques/HellBoy2.htm). « Anyway », c’est normal qu’il le fasse, c’est son bébé!!! C’est donc volontairement plus gore, glauque, cru, sombre pour un effet de nouveauté et c’est là que le bât blesse. Le Septième aura dépassé le Neuvième. Nous nous souvenons tous et toutes des films à Del Toro et de l’esprit qui en émergeait. Ici, c’est zéro pis une barre!! Je ne peux blâmer la prestation de l’acteur David Harbour, mais il n’a pas le charisme, ni la prestance de Ron Perlman. Il faut écrire qu’il n’est pas aidé par le scénario abyssal d’Andrew Cosby, les répliques de TOUS les personnages étant d’un vide inimaginable. Non, rien ne fonctionne et on assiste au dernier clou enfoncé du cercueil du fils de Satan. Hollywood l’a renvoyé aux Enfers. 2/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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