2.5/5. Cette adaptation d’une populaire bande dessinée de 1955, créée par le dessinateur Crockett Johnson, est le type de production qui ne mérite et/ou ne vaut pas d’être critiquée. Tout simplement parce que ça ne s’adresse pas aux adultes. Les scénaristes David Guion, Michael Handelman et le réalisateur Carlos Saldanha (Ice age, Robots, Rio, Ferdinand) ont su recréer la naïveté et l’espièglerie que la BD regorge. Harold et le crayon violet est volontairement enfantin. Si vous le regardez avec des yeux d’adultes, vous pourriez vous emmerder solide, trouver des situations justes absurdes et l’histoire inconséquente. Et c’est carrément ce qu’il s’y passe et les enfants y trouveront leur compte avec bonheur. J’admets que j’eus quelques difficultés à mettre la raison de côté et je ne veux pas me lancer de fleurs, mais je crois avoir encore un cœur d’enfant. En tout cas, assez pour comprendre que ça ne s’adressait pas à moi en premier lieu. Zachary Levy fait un parfait Harold (mais je lui souhaite un jour de sortir de ce type de personnage. Jouer les grands niais à la Shazam !, ça coupe certaines avenues artistiques, mettons ! Survolez sa filmographie, vous n’y trouverez que des films « familiaux ». J’suis même resté surpris d’avoir vu son nom dans la distribution de l’excellent film de Kevin Macdonald, the Mauritanian. ‘Me rappelle pas d’sa face là-dedans !!! « Anyway »…) Harold and the purple crayon est pour les 3 à 10 ans. Les artistes travaillant sur la production ont juste dit : « Fuck les vieux !!! » C’est simple, non ?! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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