2.5/5. Il y a une malédiction sur cette série. Pour une raison qui m’échappe, toutes les « deuxième » production qui suivent l’originale sont vouées à l’échec (ce qui est un peu compréhensible lorsqu’on regarde les premières moutures !!) Halloween kills ne fait pas exception à la règle. Évidemment, les purs et durs diront que « kills » est le #3 de la série, car Halloween 2018 était la suite directe de l’originale de John Carpenter. Et je suis sensiblement d’accord avec eux. Mon point réside dans l’apport de ces artisans. Rob Zombie avait fait un excellent travail de « remake » en 2007, mais avait chié le tout avec sa suite ! Rick Rosenthal fut un bon tâcheron sur le #2 original, mais les scénaristes Carpenter et Debra Hill ont manqué d’imagination avec l’histoire (et ne mentionnons pas Halloween III : season of the witch, en 1982. Yiiiiissshhhh !!!!) Et maintenant, David Gordon Green et Danny McBride font du sur-place avec l’emblématique personnage. Ce « #3 » est plutôt vide de contenu, s’attardant avant tout au contenant. Certes, ça jute au volume carré et Michael Myers a soif de vengeance. Tout comme la foule qui en a plein son casque de vivre dans la peur (meilleure idée du film !!!) Mais de ce fait, ça tire à gauche et à droite et le fil conducteur est mince. Je dois admettre que mon ami Dany m’a ouvert l’esprit concernant la quasi-absence de Laurie Strode : c’est un bon clin d’œil à la production de 1981, où Jamie Lee Curtis était aussi hospitalisée. Tout comme de ramener le shérif vieillissant Brackett (Charles Cyphers), père d’une des premières victimes de « la forme » !! Mais c’est bien peu à se mettre sous la machette !!! Ce n’est pas un secret que Green et McBride visent une trilogie (avec Halloween ends en 2022), mais on assiste ici au même modus operandi que la série the Matrix, où Reloaded faisait du temps pour Revolutions qui, lui, s’est avéré plutôt…………. Huuuummm !! Écrivons psycha-religio-techno-bouette (J’aurais pu donner l’exemple de la série Star wars I-II-III, mais yétaient tous poches, hahahaha!!!) Souhaitons-leur un meilleur avenir ?! Quant à Halloween kills, ben, c’est vide. Gore et vide. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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