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Cinémascope

HALLOWEEN


Dans la catégorie “série incongrue », celle d’Halloween est reine ! Ça commence par le classique de John Carpenter en 1978 (qui mis les bases du « slasher movie » contemporain, avec Black Christmas), puis la correcte suite de Rick Rosenthal en 1981. Ensuite, ça dégringole ! Halloween III (“Youhou? Michael? T’es où?! »); H4, son retour des “pas mouru”!; H5-6, où monsieur Myers est un pantin-qui-sait-pu-trop-qui-tuer-à-cause-d’une-secte-de-mongols ; H20 qui veut éradiquer le 3-4-5-6 ; Halloween resurrection qui voudrait être au goût du jour (la téléréalité), mais qui chie dans ‘pelle ; un Zombie fait un très bon remake en 2007 et un Zombie détruit tout ce qu’il a fait de bien avec la suite du remake. Quand on regarde ça froidement, c’est plutôt dégueu, n’est-ce pas ? Mais une chose qu’on sait d’Hollywood, c’est qu’elle n’a pas d’orgueil et n’apprend pas de ses erreurs. Alors voici une suite directe à l’original de 1978. Fouchtre TOUT ce qui s’est fait avant! C’était du pipi du chat ! Le mandat fut donné au réalisateur David Gordon Green (Joe; All the real girls ; Your highness ; Pineapple express), les coscénaristes Danny McBride et Jeff Fradley de convaincre le public que cette épisode-ci allait réconcilier tout le monde avec le vilain Michael « un peu perdu » Myers. Ils ont donc placé l’action 40 ans plus tard, à l’Halloween (tsé !), alors que Laurie Strode (Jamie Lee Curtis) vit recluse dans l’attente de la venue de son bourreau. Et devinez quoi ? À Vegas, les paris ne donnaient pas beaucoup de gagnants, mettons ?! Bon, bon, ok ! J’suis un peu trop cynique ! Ce « Halloween » rend un bel hommage à ce que Carpenter a fait dans le #1. Les vrais amateurs aimeront. C’est lent, réfléchi, subtil, tout le contraire du film d’horreur ado qu’Hollywood nous offre depuis deux décennies. Il y a certes quelques coins ronds et quelques personnages moins approfondis (dont le Dr. Sartain qui reprend les rênes du Dr. Loomis pour cause d’absence de Donald Pleasance, un p’tit peu mort sur la table d’opération. Hep !!) Mais Green et sa gang se sont attardés à l’essentiel, soit la confrontation entre Strode et « la forme » (Nick Castle qui reprend son rôle initial. Belle attention !) Donc, la construction se fait en crescendo, plus sanguinolente que la première mouture (17 meurtres. Un sommet dans la série !) pour amener toute la « familia » réunie pour une chaleureuse finale… Ouverte. Mort ou pas mort ? Bin quin…………. Cette « Halloween » pourra se vanter d’être parmi les trois meilleurs de la série. Les fans aimeront et les néophytes, s’ils sont patients, aussi. J’écrirais même que c’est pour cela qu’il y a tant de meurtres dans celui-ci : pour garder captif la jeune clientèle. Charmante attention (hihi !) En somme, 3/5 min. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net N.B. : Si vous voulez en savoir plus sur Halloween, écoutez la balado que mon chum Dany et moi avons fait pendant les fêtes. Joyeux Noël (mettre thème musical de John Carpenter ici) !!!

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