J’voulais aimer ça. J’avais même des craintes à le montrer à ma plus jeune (qui a deux ans de plus que les protagonistes du film), car les studios le vendaient comme irrévérencieux, scato et explicite. Ben coudon !!!!!!!! Ya pas de quoi fouetter un chat……… En même temps, j’me dis que c’est une bonne chose que le scénariste Lee Eisenberg et le réalisateur Gary Stupnitsky se soient gardés une ‘tite gêne, vu que les acteurs n’ont que 10 ans. Plusieurs situations sont « présentables » (mettons !) et le triumvirat (Jacob Tremblay, Keith L. Williams et Brady Noon) sont charismatiques. Pas excellents dans leur jeu, mais à la limite naturels dans leurs réactions. Ce qui m’inquiète (et ça n’a rien à voir avec le film en soi) est ce besoin de faire rire avec n’importe quoi et n’importe qui. Hollywood est rendu à tenter de plaire à une certaine clientèle en visant de plus en plus bas… Mais j’imagine que c’est normal quand on voit Seth Rogen en tant que producteur ?! Personnellement, je crois que l’humour aussi devrait avoir ses limites……….. Avec Good boys, la ville des rêves la frôle sans la dépasser. Mais pour combien de temps ????!!! On y rit jaune (pipi, caca, poil. J’suis drôle, hein? Ben… NON!!!!) 2.5/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net
Comments