3.5/5 (Netflix). Un divertissement à l’état pur et une parfaite nouvelle enquête pour l’inspecteur Benoit Blanc. Le réalisateur Rian Johnson frappe et compte une fois de plus ! Il reprend les ingrédients du chapitre précédent (Knives out. 2019) et saupoudre abondamment la recette de personnages stéréotypés, de sous-intrigues alambiqués, de décors chatoyants, de musique appuyée (de Nathan Johnson, cousin du cinéaste), tellement qu’au final, tout devient crédible et la pilule est délicieuse et facile à avaler. Rian Johnson sait qu’il tourne un film et se permet le plaisir de l’exagération, sans tomber dans la surenchère. L’enquête reste intéressante, les « twists » sont inventives et les comédiens sont en symbiose avec l’idée que Johnson se fait de son scénario, soit l’exagération des traits sans tomber dans la caricature. La distribution s’amuse et c’est contagieux. Glass onion est le genre de productions qui peut rallier les « mentons levés » de la critique à la populace plus friande de « glamour » et d’action. Johnson flatte tout le monde dans le sens du poil et c’est plaisant pour l’égo. C’est Agatha Christie rencontrant Steven Spielberg qui décident de faire un film ensemble ! Délicieux moment d’évasion… !! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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