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Cinémascope

GHOSTBUSTERS: FROZEN EMPIRE/S.O.S. FANTÔMES: L’EMPIRE DE GLACE


3/5 max. Ya sûrement plus « geek » que moi sur cette planète concernant Ghostbusters, mais je n’vous cacherai pas que j’suis limite obsessif (J’ai quand même un tatou du logo sur le bras droit, tsé !!!) De toute façon, l’exercice ici n’est pas de mesurer son « tsé veut dire », mais bien d’essayer d’être objectif et impartial…………………………… Et ça m’est trèèèèès difficile, hahahaha !!!! Ils ch**raient un tas de m**de hanté que je trouverais sûrement un moyen de l’encenser……………… Non ! ‘Pas vrai ! Mon amour pour la franchise est inversement proportionnel à la haine que je voue au « reboot » de 2016 (J’vous proposerais ben de lire la critique, mais elle fut écrite sur l’ancien site de Cinémascope…… En gros, c’n’était pas flatteur, mettons !!) « Anyway »….


Donc, nous retrouvons la nouvelle équipe dans les locaux de l’iconique caserne à New York et ils travaillent fort pour nettoyer la ville des spectres et autres goules qui parasitent la grosse pomme. Après un intéressant prologue qui met la table pour le vilain de service, l’histoire pensée par fiston Reitman et son pote, maintenant dans la chaise du réalisateur, Gil Kenan, prend une é-ter-ni-té à installer À NOUVEAU les protagonistes, tout en incluant une multitude de références et autres clins d’œil aux deux premières productions. De plus, ils ont vraiment beaucoup appuyé sur l’aspect « familial » (une signature distinctive de Jason dans ses films) ce qui alourdit le déroulement du récit. Sans compter le fait qu’il commence à y avoir un peu trop de personnages à gérer et que le duo semble incapable de ne pas circoncire tout ce cirque. Il faut ab-so-lu-ment qu’ils fassent place à tous et chacun. Cet exercice fut très bien manié dans le #3 (Afterlife), pourquoi surenchérir, je vous le demande ? Je comprends que la nostalgie joue un grand rôle, mais trop, c’est comme pas assez et j’suis un fan fini, là !!!!


Selon moi, le véritable problème de Frozen empire est que Kenan/Reitman avaient trop d’idées et n’ont pas su choisir, la plus évidente étant l’enveloppe visuelle ouvertement référentielle à la série animée the Real Ghostbusters (1986-1991). On assiste donc à un long épisode et non une nouvelle aventure de la nouvelle génération Spengler. Ce n’est pas mauvais, mais plutôt inconsistant. L’autre grande (et tout de même bonne) idée est la nouvelle menace, le dieu fantôme Garraka. Mais il est littéralement sous-utilisé et rapidement décimé par toute l’équipe + le fiston d’une longue génération de « Firemaster » (sorte de Ghostbusters asiatique !!) Par contre, l’ajout de ce personnage (interprété par Kumail Nanjiani) amène les meilleurs moments comiques du film. Une chance, car Kenan/Reitman étaient en train d’oublier qu’à la base, c’est une comédie fantaisiste !!!!


Mais j’aurais dû m’en douter que Ghostbusters 4 ne parviendrait pas à faire suite à l’excellent Afterlife. La barre était trop haute. Premier indice : une sortie sans tambour, ni trompette en plein mois de Mars, période creuse habituellement utilisée par les grands studios pour se « débarrasser » (mettons !) Je sais, je sais ! Normalement, Frozen empire était prévu pour Décembre 2023, mais la grève des scénaristes a mis des bâtons dans les roues des studios Columbia, mais ça n’excuse pas le manque de passion de leur part pour promouvoir une de leurs plus grosses franchises (À moins qu’ils sussent des trucs qu’on sait maintenant, comprenez… ??!! En tout cas…) Deuxièmement, le fait que Jason ne revienne pas dans la chaise du directeur. Ça parait autant visuellement que scénaristiquement. Mon opinion, toute personnelle, est que la mort de son père l’a déstabilisé (Le film lui est d’ailleurs dédié) et la passion n’y était plus. Je n’écris pas que Gil Kenan n’est pas compétent, mais a Boy called Christmas, City of Ember, Poltergeist 2015 et Monster house en disent long sur ses limites……. !!!


J’admets que mes attentes étaient assurément trop hautes et que si je retournais le voir la tête vide d’appréhension, peut-être que je verrais la lumière ?! Je voulais l’aimer. Je m’étais même imaginé un sacrifice d’un des personnages iconiques de la première génération pour le bien d’avancement de la nouvelle (ça m’aurait terriblement marqué, mais il faut ce qu’il faut…) Mais ce ne fut pas le cas ! Toute la vieille « gang revient, avec plus ou moins d’entrain, ce qui, au final, est plutôt triste à voir (Murray ne se cache pas pour montrer son désintérêt. On l’a connu plus inspiré. Mais à sa défense, il a toujours ouvertement dit qu’il voulait passer à autre chose et qu’il n’est revenu dans Afterlife que pour se réconcilier avec lui-même quant à sa grande amitié déchirée avec feu-Harold Ramis.) Franchement, je suis en train de penser que ma plus jeune avait raison !!! Ça aurait dû se terminer avec Afterlife. C’était une superbe lettre d’amour aux amateurs et une grandiose conclusion à une belle aventure de plus de 40 ans. Mais nous savons que l’argent et le sexe mènent le Monde………………………………….. Je ne vous cacherai pas que présentement, là, là, à la fin de cette critique, je suis assez désappointé et amorphe, snif. Je serai en vacances la semaine prochaine, je vais essayer d’y retourner pour tenter de me réconcilier. Ça ne peut pas finir ainsi. JE NE VEUX PAS !!!! Par « Fan »çois Gauthier cinemascope@deltar.net

Ma lettre d’amour :


AaAAhhHh pis merde, v’là celle de 2016 !!!

GHOSTBUSTERS/S.O.S FANTÔMES

S.o.s génies!


Objectivité. Objectivité. Objectivité. AAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHH/$% »!/$%$!| »|##%$?*!!!! C’est dur, tellement dur. Ça fait exactement deux semaines et deux jours que j’ai vu le « reboot » (soit la première journée de sortie officielle) et depuis ce temps, je rumine, je cogite, je chie par terre!!!!!! Tous ceux et celles qui me connaissent savent que Ghostbusters d’Ivan Reitman EST mon film fétiche. Le film que je chéris le plus. Que j’ai regardé le plus. Que j’apprécie le plus encore maintenant. Je suis un fan fini qui connait la majorité des répliques par cœur, autant en français qu’en anglais; qui sait les détails visuels de la 52e scène derrière Dana Barrett; etc, etc… J’ai présentement la voiture Ecto-1 dans mon bureau (que je vois à chaque jour depuis des lustres) qui a maintenant plus de trente ans d’âge. J’ai même un « Bibadom shamallow » en tirelire juste à côté, cadeau de mon « chum » Dany il y a plusieurs années. Ghostbusters est mon film!


C’était évident que le remake partait avec deux prises d’avance. On ne touche pas à l’intouchable. Mais on est à Hollywood et lorsqu’il est question de ca$h et de facilité, c’est la ville parfaite. Le nombre de massacres de classiques est incommensurable. Pourquoi Ghostbusters ferait exception?! (Respiration) Objectivité. Objectivité. Objectivité. Mais je me dis d’être positif, j’ai la chance d’écrire sur le film qui a bercé mon enfance. Je me dois aussi de considérer qu’on a affaire à une nouvelle mouture pour une nouvelle génération. Le fait de changer les personnages masculins (tant chéris!) au féminins était, à la base, une idée originale et dans le vent (car le vent féministe souffle sur la ville des rêves depuis quelques temps). De donner les rênes du remake à Paul Feig, une saveur du moment dans le domaine comique, était de bonne augure (il a tout de même tourné Bridesmaids, the Heat et Spy. Des comédies satisfaisantes… Mettons!!?!) Là où le bât blesse est dans la distribution et le scénario.


Créer une chimie entre comédiennes est une chose. La transmettre au public en est une autre. Kristen Wiig, Melissa McCarthy, Leslie Jones et Kate McKinnon sont des comédiennes accomplies (un peu grossières dans leur démarche), mais sensiblement drôles. Mais elles ne parviennent tout simplement pas à créer une allégeance avec le spectateur tant leurs personnages manquent de consistance et frisent la caricature. Sur ce point, la faute revient aux scénaristes Katie Dippold et Paul Feig qui n’ont pas su développer adéquatement des personnages mythiques (mot un peu fort, je l’admets!) pour les retransposer dans une nouvelle aventure. C‘est ben simple : on assiste IMPUISSANT à une comédie à l’humour collégial digne de la série-télé Saturday night live. De plus, Feig/Dippold ont pratiquement copié/collé le synopsis original de Ramis et Aykroyd, tout en garrochant des caméos et autres « insides » pour les amateurs. Mais si vous êtes attentif, vous verrez que lesdits caméos sont loin d’être flatteurs envers la nouvelle mouture. Sans vendre la mèche, j’écrirai que les acteurs originaux (Murray, Aykroyd, Weaver, Hudson, Potts) se débrouillent pour se distancier de ce produit de masse.


Comme je l’ai précédemment écrit, je n’ai rien contre l’idée de changer le masculin au féminin. D’ailleurs, les meilleurs moments sont avec le nouveau secrétaire joué par Chris Hemsworth. Il rit de sa gueule de beau mec et joue les blonds débiles de service. Par contre, le vilain (Neil Casey) est ridicule et digne d’un sketch de SNL (ou autre comédie bas de gamme). Parlant de ce dernier, ses quelques séquences démontrent une réelle incompréhension du thème « paranormal » de la part des écrivains, le nombre d’incongruités laissant un goût amer en bouche.


Comme ce n’était pas assez, il fallut qu’ils massacrent la pièce titre, écrite par Ray Parker jr. et nominée aux Oscars en 1984. MAIS QU’EST-C’QUE C’EST QU’ÇA??!!!! Une reprise rock vomissant pendant 3 minutes « I’m not afraid » pis qui « patche une rapeuse » dans un trou de 20 secondes?! Pire reprise « ever »!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! J’ai tout de même acheté la trame sonore (j’suis comme ça. Si vous saviez la quantité de cochonneries que j’ai en tablette… J’suis cave et j’m’assume) et certaines nouvelles chansons valent le détour. Surtout celle de Passion Pit, Mark Romon et A$AP, Get ghost, qui démontre littéralement ce que la version 2016 aurait dû être, soit un produit original basé sur le classique et non une copie de deuxième zone. Get ghost aurait dû être la nouvelle pièce titre et non la « chose » de Fall out boy…


AAAAHHHH PIS MERDE!!!! J’aurais voulu l’aimer, mais j’en fus incapable. Malgré deux semaines d’attente pour écrire cette critique, je ne suis pas parvenu à être vraiment objectif, car il n’y a pas de quoi l’être. En tant que film solo (ce qu’on ne peut admettre, parce qu’il est basé sur un précédent scénario), Ghostbusters 2016 est ni drôle, ni original, ni sympathique, ni rien pantoute! J’admets avoir trouvé les effets spéciaux intéressants et les caméos souriants, mais il est juste plate. Pour ceux et celles qui ont eu la malchance de voir Pixels avec Adam Sandler, Ghostbusters est dans la même ligue : celle de la comédie facile s’abreuvant à la nostalgie.


Mais je l’savais. Je l’savais tellement… Tristesse, colère et déception. « Who you gonna call? » Sûrement pas eux!!!! 2/5 MAXIMUM par « Fan »çois Gauthier  cinemascope@deltar.net


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