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Cinémascope

FRENCH GIRL/CHEZ LES BEAUX-PARENTS


2/5 min. On ne se le cachera pas, on aime toujours quand quelqu’un d’autre vante nos attributs. C’est flatteur, jovial et narcissique. C’est la première (et pas mal seule) raison pour laquelle j’ai regardé cette comédie romantique remplie de clichés, stéréotypée, mollement originale, linéaire et prévisible. Je ne l’ai regardé que pour voir le comédien américain Zach Braff (rendu bien bas, pauvre enfant !) dans les majestueux décors enchanteurs de la Vieille Capitale. Ça et entendre du joual en version originale. D’ailleurs, si vous tenez tant à voir French girl, je vous le conseille en anglais, car j’me suis fait dire que la traduction française est FRANCHEMENT française. Exit le Québec, bienvenue en France. Une des petites magies de la production des Canadiens James A. Wood et Nicolas Wright est le choc des cultures (même s’ils nous imaginent comme de gros habitants. Par chance que c’est Luc Picard, Isabelle Vincent et Antoine Olivier Pilon qui jouent la famille ! Ils parviennent presque à nous les rendre crédibles. Pis qui va vraiment croire qu’Evelyne Brochu en cheffe cuistot de renom est en amour avec ce « loser » mou ?! Vive la magie du cinéma, je suppose !!???!! Ben quin…………….) French girl ne réinvente pas la roue, mais a bouché un p’tit dans le milieu de ma semaine. J’me suis même surpris à essayer de convaincre mon entourage de le regarder, mais l’équation « rom-com » + Québécois n’a franchement pas trouvé preneur. Personnellement, c’était sympathique et oubliable. Presque content que la compagnie Elevation pictures n’en ai pas fait la promotion outre frontières. Le film est quand même un peu gênant, là là !! P.S. : J’ai écrit cette critique sur fond de trame sonore de If looks could kill, une petite production américaine avec Richard Grieco et Linda Hunt tournée en nos terres en ’91 et que tout le monde a vite oubliée, hahahaha !!! ReP.S. : Pour une raison que j’ignore, le répertoire musical québécois s’est arrêté de produire à partir de 1980, avec Harmonium, Charlebois et Chantal Pary. Pis Trenet et Aznavour ??!!! Sacrifice, les « Canayens » n’ont pas une haute estime de notre musique contemporaine !!! Soit ça ou ils n’avaient pu de budget ?! En tout cas………… Par François Gauthier cinemascope@deltar.net


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