Mais comment fait-il? Chaque idée qu’il produit, réalise et écrit devient un classique instantané, sinon mémorable. Dès son premier film (Heavy) en 1995, il avait l’étoffe d’un Grand en devenir. Pas le genre exubérant, mais celui qui marque les consciences, ce qu’il fit avec ses deux prochaines (Copland et Girl, interrupted). Ensuite, Hollywood le remarque, pour notre plus grand désarroi et cela donna Kate & Leopold (2001). Bon, ya pire dans le genre comédie romantique, alors on l’excusera. Pour se faire pardonner, il nous offre un petit thriller étoffé (Identity) puis la consécration : la bio sur Johnny Cash, Walk the line. L’année est 2005 et depuis, rien ne l’arrête. Pas même le gros blockbuster typique (Knight and day)! Nous sommes maintenant en 2019 (pour les besoins de la critique) et suite aux succès critique ET public du troisième et dernier Wolverine (Logan, snif !), il décide de s’attaquer à une page d’histoire de la course automobile : la compagnie américaine Ford qui se lance dans la compétition d’une des plus difficiles courses existantes, les 24h du Mans. Et qui l’emporte !! « No spoiler » ici, c’est connu depuis 53 ans déjà. Le cinéaste américain James Mangold n’est évidemment pas le seul à féliciter, mais il faut écrire que son cheminement fut exemplaire. Pendant que des réalisateurs de sa génération font les manchettes d’une façon ou d’une autre (Christopher Nolan, David Fincher, Alejandro G. Inarritu, Guillermo del Toro, Alfonso Cuaron, pour n’en nommer que quelques-uns. Pas des pichous, hein ??!), Mangold réalise et signe. Ses productions marquent subtilement l’imaginaire avec doigté (ou lames pour les deux avant-derniers !!!) et le public adore. En tout cas, je suis !! Ford v Ferrari est complet, c’est tout ! Des séquences de courses à couper le souffle ; une histoire de gagnants ; des personnages plus grands que nature, mais portés à niveau d’hommes (Haha ! ‘Scusez…) ; une distribution en symbiose (Matt Damon et Christian Bale sont excellents) ; etc… Le film de Mangold n’a peut-être pas gagné l’Oscar de la meilleure production (car il faut écrire que la compétition était forte), mais je vous garantis qu’on s’en souviendra encore dans 10-15, même 20 ans, contrairement à certains autres nominés (Non ! Je n’me mouille pas, hahahaa !!) FvF est LE véritable Fast and furious, voilà ! Les néophytes de « chars » (comme moi) aimeront. MÊMES les femmes aimeront ! Hey ? C’est quelque chose, tout de même !??! Complet que j’vous dis ! 4/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net
Cinémascope
Comentarios