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Cinémascope

FERRARI


3.5/5. J’aime à penser que le cinéaste américain Michael Mann est un des derniers « tycoons » du cinéma moderne. Le genre d’artistes qui su marier l’âge d’or du Septième au modernisme des années ’80-’90. Ses productions ont cette aura de lenteur, de profondeur, de grandiose que seul lui a le secret (Le meilleur exemple est sans contredit Heat, tourné en 1995, dont tout amateur de cinéma se rappelle encore aujourd’hui). Ça n’excuse pas le réalisateur d’être parfois un peu trop pompeux dans sa démarche, mais quand l’étincelle surgit, on est parti pour un très bon tour ! C’est ce que j’ai vécu avec Ferrari. Plaçant l’action dans un moment charnière du constructeur italien (En 1957, Enzo Ferrari est sur le bord de la faillite, a une aventure extraconjugale que sa femme finit par apprendre), Mann tourne le récit à la façon du Godfather. C’est lent et épique à la fois (Merci au scénariste Troy Kennedy Martin d’avoir adapté judicieusement le livre de Brock Yates !) Le film montre l’homme avant le mythe, un passionné qui su gérer ses émotions et son entourage avec la poigne d’un chef d’orchestre. Mais tous savent que derrière tout grand homme, il y a une femme et Penelope Cruz, qui incarne Laura Ferrari, prouve ce point avec assurance. Elle fait une excellente contrepartie à l’acteur Adam Driver, tout aussi investi dans son rôle de chef de file de la course automobile. Il faut voir Ferrari avant tout comme une biographie, mais Mann n’a pas oublié ce qui a mis l’ancien pilote en avant-plan et les courses automobiles sont coupées au couteau. Les années ’50 n’ont pas eu ce superbe pinceau depuis un certain temps. Ferrari est le « parrain » de la course automobile, héhé… !! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

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