4/5 (Netflix). J’aurais pu faire une critique pour chaque épisode, mais il faut le voir comme un tout, un évènement. D’ailleurs, ils ont été tourné simultanément. À l’origine, les trois opus devaient sortir en salles à un mois d’intervalle, puis 20th Century Fox a été acheté par Disney qui a mis le projet sur pause et finalement la pandémie. Les producteurs ont finalement signé une entente avec Netflix et les trois films sont sortis à une semaine d’écart en juillet 2021. Coécrit et réalisé par Leigh Janiak (Honeymoon) Fear Street est basé sur la franchise littéraire du même titre de l’auteur R.L. Stine, connu pour les collections Frissons et Chair de poule. Comme je le disais d’entrée de jeu, les trois films ont été tourné en même temps ce qui permet de garder une solide cohérence entre chaque. La trilogie Fear Street est parsemée de références à plusieurs classiques de l’horreur, particulièrement au niveau des "slashers" (Scream; Friday the 13th; Halloween), mais on y aborde aussi les thèmes de forces diaboliques et de sorcellerie. Il y a aussi quelques hommages scéniques dont un à Shining. Contrairement à la tendance du jour (les nouvelles comédies d’horreur), Fear Street adopte un ton sérieux, mais avec quand même quelques touches d’humour, notamment dans le comportement de certains personnages dans certaines situations. Parmi les acteurs/trices intéressant/tes, à noter dans l’épisode 2, le personnage de Ziggy interprétée par Sadie Sink (Stranger Things). Mais j’avoue que je ne connais pas beaucoup de monde de la distribution (Kiana Madeira, Olivia Welch, Benjamin Flores Jr., Ashley Zukerman). Le mandat de la musique a été confié à Marco Beltrami qui est accompagné par deux autres compositeurs, Marcus Trumpp (partie 1 et 3) Brandon Roberts (partie 2) et Anna Drubich (partie 3). Je dois avouer que j’avais laissé tomber la serviette en ce qui concerne le cinéma d’horreur de ces dix dernières années parce qu’on est toujours pris dans les mêmes "patterns" sans saveur d’un ennui total. Mais là, avec cette nouvelle génération de films d’horreur divertissants, gore et drôle à la fois comme Happy death day, the Babysitter, Freaky etc, je ne peux que retrouver du plaisir et une certaine nostalgie, surtout que ces derniers rendent souvent hommage à MES années '80. Hell yeah! Par Dany Superdan Nadeau cinemascpe@deltar.net
Cinémascope
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