3/5. Quand même impressionné. Je n’avais aucune attente. Zéro, nada, niet ! Mon but premier en visionnant Falcon lake était de faire une pierre, deux coups, soit regarder un film québécois ET un film français (Ma conscience était sauve… Pour un temps !!) Première réalisation de l’actrice Charlotte Le Bon (en plus d’adapter la BD de l’auteur français Bastien Vivès, Une sœur. Casterman), Falcon lake s’attarde à deux adolescents qui se découvrent, style l’Été de mes onze ans (My girl, H. Zieff. 1991), mais ce sera ma seule référence, car, honnêtement, je ne veux pas vendre de punch. Le Bon a su capturer la naïveté, l’insouciance, l’improbabilité, la témérité d’une jeunesse qui vit au présent. La distribution n’est pas exceptionnelle, mais charme par la promiscuité des émotions véhiculées (Joseph Engel et Sara Montpetit). On vogue sur les émotions d’un jeune de 13 ans qui fantasme sur la fille d’une amie de sa mère (Vous suivez ?!) et vice-versa. Le Bon amène ça de façon tacite, un peu souligné il est vrai, mais jamais appuyé. Falcon lake est une agréable petite surprise ! N.B. : Je suis d’autant plus surpris que toutes les critiques françaises ont aimé le film. Yavait des sous-titres ??!! Même moi, par moments, j’n’étais pas sûr d’entendre quelque chose d’audible et je pense être mieux ferré que mes cousins français, ayant été abreuvé à leurs traductions jeune !!! En tout cas, tant mieux, héhé !! C’est lent, mais c’est à voir et c’est un peu de chez nous. J’écris ça de même……………
Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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