3/5 min. (Netflix). L’intérêt principal de Fair play est de voir deux jeunes tourtereaux (Phoebe Dynevor et Alden Ehrenreich. Une chance que j’écrive son nom et ne le dis pas, sacrifice ! ‘Scusez !) lentement se déchirer dans le milieu de la finance. C’est une étude, un peu simpliste et dramatisée je l’admets, sur les relations homme/femme, mais franchement poignante. Comme première incursion dans le monde du Septième (elle s’est fait les dents à la télé), la jeune Chloe Domont démontre d’extraordinaires qualités d’écriture et de nuances visuelles. Elle réussit à calibrer ses textes avec la dynamique du monde des affaires et rarement, elle ne perd pied. Il faut voir Fair play en tant que fiction (à la Fatal attraction, mettons !? Huummm ! Non, too much !! War of the Roses ?! Nope. Mr. & Mrs Smith ? ……….. En tout cas, ce type de versions, mais plus terre-à-terre et réelles !) et laisser les personnages de Domont se tourmenter, se torturer pour notre regard voyeur, car nous le savons tous, l’Homme vient de Mars et la femme, de Vénus. Les deux jeunes comédiens sont franchement investis et parviennent à rendre plausible leur lente descente aux Enfers. Fair play est un bel exemple de chimie artistique entre toutes les parties, car le sujet touche tout le monde et on sent un amour pour le projet qui transpire l’écran. C’est intelligent et poignant. P.S. : Petit bémol pour la finale un peu queue-de-poisson, mais on ne juge pas un film sur une seule partie, n’est-ce pas ? N’EST-CE PAS ???!!! En tout cas……….. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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