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Cinémascope

EXTREMELY WICKED, SHOCKINGLY EVIL AND VILE


La passion du public pour la réalité morbide n’est que trop souvent inversement proportionnelle à la qualité de ses productions. Pour ma deuxième expérience « Netflix », je ne fus pas conquis. Pourtant, le « major » a mis l’argent aux bons endroits : Joe Berlinger, un documentariste de talent (Paradise lost ; Metallica, some kind of monster ; Under african skies) et la distribution, menée par un Zac Efron se découvrant un talent insoupçonné. Pendant que l’acteur nous convainc qu’il est le charismatique tueur en série Ted Bundy, Berlinger jongle avec un scénario mielleux adapté par son auteure Elizabeth Kendall (dont c’est la première expérience cinématographique). Aidé du coscénariste Michael Werwie (lui aussi un « bleu » dans le domaine !), elle tombe dans tous les pièges du stéréotype dramatique : tenter de nous mener par le bout du nez ; perdre le fil du récit ; plusieurs ellipses chronologiques ; ne pas trop savoir qui est la véritable vedette du film (Bundy ou elle-même, jouée correctement par Lilly Collins) ? Si ce n’était pas tiré d’une histoire vraie (et macabre), on n’y croirait pas du tout. Les deux seuls points positifs à retenir de Extremely wicked… sont Zac Efron et le fait qu’il soit sorti directement en « streaming », donc notre argent dort tranquille dans nos poches !! Je n’y ai rien appris de nouveau qui n’a pas déjà été divulgué sur toutes les chaines de télé, tabloïds et autres formats médiatiques. C’est presque triste de voir que la réalité a ici dépassé la fiction et que, malgré tout, on n’y croit pas vraiment. Mais ça, c’est la faute de l’approche des scénaristes (et de son incrédule héroïne !!! Au moins, elle tente un mea culpa…) 2.5/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net

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