3/5 min. Chapeau bas au cinéaste Alexis Michalik. Comment ramener à l’écran une des plus grandes œuvres littéraires françaises sans faire pompeux, ni déplacé. Eh bien, en situant l’action autour du créateur de l’œuvre et comment l’inspiration lui est venue, jusqu’à culminer en une soirée de triomphe le 27 Décembre 1897. Il faut bien entendu se mettre dans l’esprit qu’on assiste ici à une fiction dramatico-comique, où le vaudevillesque est roi (dont le personnage de Georges Feydeau en fait généralement les frais, haha !) et où l’amour joue sur plusieurs plans. Le scénario de Michalik est plein d’esprit, de trouvailles (parfois simplistes, mais surtout naïves et adorables) et laisse beaucoup de latitude à sa distribution (le jeune Thomas Solivérès en Rostand dépassé par les événements, mais amoureux de son art, est ex-cel-lent ! Il est d’ailleurs parfaitement entouré d’Olivier Gourmet, Mathilde Seigner, Lucie Boujenah, Alice De Lencquesaing, Simon Abkarian, Jean-Michel Martial, ….) De plus, le travail de reconstitution historique est à souligner. Tout ce que le cinéaste dépeint, avec plus de légèreté bien sûr, s’est réellement passé et c’est ce qui rend l’ensemble encore plus sympathique. Nous assistons au premier Cyrano de Bergerac, mettons !!??!! Hahaha !! C’est plus qu’appréciable, c’est littéralement divertissant. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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