Vous savez ce que j’aime de Tim Burton ? C’est qu’il est encore un enfant. En fait, pour le 7e, c’est le penchant obscur de Steven Spielberg. Ses films ont cette naïveté sombre d’une réalité ternie par la raison, la logique et les responsabilités. Sans dénigrer sa « sagesse » acquise avec l’âge, il sait retrouver son cœur de jeunesse et le laisser parler sans filtre. Maintenant, avec Dumbo, c’est une autre histoire. Ça pue l’argent à plein nez et Disney a pesé fort trois copies pour recréer le succès d’Alice… Mais Burton étant ce que j’ai écrit plus haut n’a pas mis TOUT son cœur dans l’aventure, reniflant la nauséabonde liasse verte pour mieux flageller sa conscience. Je n’écris pas que cette adaptation « réelle » du classique de 19__ ne soit mauvaise, mais écrivons « poseuse » et artificielle. Ce n’est pas un « Tim Burton », mais plutôt un film de la nouvelle série d’adaptation mercantile des studios Disney. Personnellement, je trouve qu’ils sont de moins en moins subtils et ça m’agresse é-nor-mé-ment !!!! (« Quessé » qui manque, à part le Roi lion qui s’en vient à grands pas ????? La P’tite sirène ? Mulan ? Pocahontas ? La Planète au trésor ? Atlantis ? Un Empereur nouveau genre (Lui, je le regarderais. Yest encore drôle aujourd’hui !!!!) ???? La nostalgie est payante et ils ne le savent que trop bien. Triste. Doublement triste pour le cas présent………….. 3/5 MAX. par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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