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Cinémascope

DUMB MONEY/BÊTEMENT RICHE


3/5 max. Sans écrire que j’avais des attentes élevées, j’admets que j’espérais un scénario un peu plus incisif et subversif sur son sujet (la petite compagnie GameStop qui a fait un bon prodigieux sur le marché de Wall street, grâce à la classe moyennent nantie (J’suis poli, je n’voulais pas écrire pauvre), pendant la pandémie). Mais l’approche des scénaristes Lauren Schuker Blum et Rebecca Angelo est systématiquement légère pour tenter d’amadouer le spectateur néophyte du monde de la bourse. Elles dépeignent avant tout les gens qui ont créé ce bouleversement financier et « shaké » les gros bonnets. Un film typiquement populiste, l’éternel combat de David contre Goliath. Ce que je déplore de Dumb money est la sous-utilisation de sa distribution. Une partie des comédiens fait partie de la catégorie humoristique, pendant que l’autre est plus cataloguée dramatique. Mais jamais ni l’une, ni l’autre ne parvienne à être exploitées adéquatement et à intégrer à leur jeu l’autre penchant manquant. Je les ai sentis souvent instables et/ou insécures. Evidemment, la faute revient en grande partie au réalisateur Craig Gillespie qui les a laissés à eux-mêmes, alors qu’il s’est surtout attardé à signer une production qui se voudrait une pâle copie de the Big short (A. McKay. 2015), un film qui porte sensiblement sur le même sujet. Dumb money a ses moments, mais l’ensemble reste pris entre l’arbre et l’écorce. Ce n’est pas assez sérieux, car très schématisé et pas assez drôle, car pas assez sarcastique. En gros, je suis resté sur ma faim… Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

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