3.5/5. Il faut donner à César ce qui lui revient. Le producteur/réalisateur Ari Aster (Hereditary ; Midsommar) et l’acteur Nicolas Cage ont vu l’extrême potentiel de l’histoire du nouveau venu norvégien Kristoffer Borgli, l’improbable récit d’un professeur désenchanté qui se retrouve dans les rêves de milliers de gens du jour au lendemain et qui doit vivre avec cette soudaine célébrité. La métaphore est énorme et soulignée : la techno-culture « fast-food » du vedettariat. Dream scenario est le rêve de tout scénariste, l’histoire qui vous met en avant-plan avec l’idée de génie (Parlez-en à Charlie Kaufman et ses Being John Malkovich, Eternal sunshine of the spotless mind et Adaptation (Tiens ?! Un film avec Cage dedans, héhé !!) et aussi à Yorgos Lanthimos et ses Dogtooth, Lobster et Killing of a sacred deer !!) Outre l’excellente analogie, il faut voir cette comédie aigre-douce pour sa vedette principale. Cage est en feu et le plus surprenant est qu’il est parfaitement réservé, à des kilomètres de ses rôles débilement explosifs dont il a le secret. Il traverse le film comme son personnage, soit sans flafla, subissant les coups et contre-coups d’une telle situation. J’admets que la finale manque de poigne et s’essouffle, mais l’ensemble se regarde agréablement et fait réfléchir à la main mise que la technologie d’aujourd’hui à sur la société. Ces productions sont rares, profitez-en !! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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