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Cinémascope

DEVOTION


3/5 max. Il faut battre le fer quand il est chaud, qu’ils disent ! Hollywood met cette maxime à profit depuis des décennies et je n’ai pas pu m’empêcher de le constater tout le long du film de J.D. Dillard. Top gun : Maverick a énormément pogné l’an passé ; l’acteur Glen Powell y figurait ; Jonathan Majors est le prochain « big » vilain chez Marvel (Kang) ; c’est l’histoire vraie d’un aviateur noir pendant la guerre de Corée en ’50 ; c’est le mois des Noirs (février) ; etc, etc.. Beaucoup d’ingrédients pour pousser le film vers les sommets…. Mais pour une raison qui m’échappe, Devotion ne réussit pas vraiment à décoller. Pourtant, la réalisation est bien (les séquences de vol sont correctes et bien dosées avec celles plus introspectives) ; les deux vedettes principales sont bonnes, quoique ne parviennent pas à rendre poignante cette amitié naissante ; les textes de Jonathan Stewart et Jake Crane (basé sur le roman d’Adam Makos) sont crédibles, malgré le manque d’approfondissement des personnages. En fait, tout y est, mais rien n’est assez élaboré, poussé, minutieusement travaillé. Les éléments sont là, « that’s it ! » Ni plus, ni moins et c’est ce petit arrière-goût de non-dévotion qui m’est resté au travers de la gorge (Ça et le « fer chaud » !!!) Dommage, car la guerre de Corée est un sujet peu exploité par le cinéma américain. Sûrement parce qu’il y a encore aujourd’hui des tensions dans ce secteur et tout le monde marche sur des œufs, allez savoir ?! En tout cas, Devotion est un film correct et oubliable. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

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