2/5 (Netflix). Le tout premier film réalisé par le cascadeur J.J. Perry se résume ainsi : c’est Vampire, vous avez dit vampire ? rencontrant les Hommes en noir. En tout cas… Le « buddy movie » est un sous-genre que le cinéma américain affectionne tout particulièrement. Il permet le mélange de styles (drame et comédie) tout en soulevant généralement des thèmes raciaux, sociaux et sexuels. Avec le scénario pensé par Tyler Tice et Shay Hatten, on frôle à peine les dit-thèmes. Les personnages sont pauvres, unidimensionnels et l’histoire ne va pratiquement nulle part, sauf au dernier quart (de jour. Désolé !) où les scénaristes se rappellent qu’ils devaient inclure un modus operandi aux vilains pour que le gentil puisse avoir un but à les détruire. Seigneur………… !! De plus, l’humour, si on peut appeler ça ainsi, est primaire et visuellement dégoûtante. Les cascades sont réussies, mais pas au profit du bon goût. Découper des vampires à toutes les sauces n’est pas dans mon registre du plaisir comique !!! Jamie Foxx et Dave Franco sont potables avec leurs minces personnages, mais ne parviennent pas faire oublier, ben… Euh !? Que tout le film est plate, ennuyant et non-original. Day shift est pour ceux et celles qui sortent d’une hibernation de 35 ans (Et encore !! S’ils peuvent se payer Netflix, je regarderais beeeen autre chose avant!!!) Par François Gauthier cinemascope@deltar.net N.B. : C’est presque aussi poche que R.I.P.D. (R. Schwentke. 2013), mais pas à ce point ! Vous ne vous souvenez pas de ce film ? Bande de chanceux….
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