2/5 min. (HBO Max). Ne vous méprenez pas sur mes intentions, j’aime Eastwood le cinéaste et Cry macho prouve qu’il a encore cette touche magique dans l’économie des moyens. Malheureusement, le choix de l’histoire et le « casting » l’interprétant manquent cruellement de crédibilité. Le vétéran n’aurait pas dû se mettre en avant de la caméra, il ne sied guère au rôle. Il reste bon dans les limites de ce qu’il lui reste de souffle, mais il est trop vieux pour le personnage. Quant au scénario de Nick Schenk et N. Richard Nash (d’après le roman de ce dernier), c’est aussi subtil qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine !! Tout est souligné, schématisé, démontré ce qui laisse peu de place à la réflexion. Pour ceux et celles qui connaissent l’œuvre de l’acteur-réalisateur, on assiste ici à un mélange de Every which way but loose (J. Fargo. !978) et Honkytonk man (C. Eastwood. 1982), qui n’étaient déjà pas des classiques de son répertoire, sinon pour les mauvaises raisons !! Cry macho est le film de trop ! Il aurait pu se retirer après Richard Jewell et the Mule. Maintenant je souhaite presqu’il en tourne un autre pour faire oublier cette « légère » (dans tous les sens du terme) incartade !! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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