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Cinémascope

GODZILLA VS KONG


3/5 min. Hollywood A-DO-RE ce genre de situation : Alien vs. Predator, Freddy vs. Jason, Justice league, Avengers, … Ça ne cherche pas à être autre chose que ce que c’est (En tout cas, dans la majorité des cas. Raclement de gorge suspicieux ici). Ce type de productions est surtout fait pour engrosser les poches des studios. Oui ! D’accord ! Mais AU MOINS, lesdits studios ont la décence de donner les rênes à des amateurs du genre qui sauront le rendre aux aficionados qui n’attendent que de voir leurs icônes « clasher » !!! Et c’est e-xac-te-ment ce que fait Godzilla vs. Kong : du tapage « su’la yeule » la grosse majorité du temps. L’inconnu réalisateur Adam Wingard (You’re next; des segments de V/H/S ; Blair witch 2016… On s’entend que… Hein ?!? Bon… C’est ça!! Tant mieux pour lui !) a tourné son film avec tout l’amour qu’il avait pour les deux mythiques créatures. Les effets spéciaux sont excellents. Le montage concis et conséquent. La musique (de Tom Holkenborg aka Junkie XL) grandiloquente à souhait. Les acteurs et le scénario………….. Euh !? Les acteurs et le scénario…… Ben, le bogue est là. Si j’étais vendu à CE POINT, j’écrirais que la direction que Wingard et les scénaristes Eric Pearson et Max Borenstein ont choisi de donner aux personnages est volontairement « cheesy », grossi, caricatural, pour rendre hommage au premier clash de 1962 (lire la critique ici . Hihi !!), mais je ne suis pas vendu à ce point-là !! Premièrement, parce que ce n’était pas le cas dans aucune précédente production (Godzilla 2014, Kong : Skull island et Godzilla : King of the monsters), où les personnages étaient plus étoffés et humains (Dans les circonstances de ce type de films, tsé !). Deuxièmement, on n’est plus dans les années ’80, où les « punchlines » stupides et caractériels fusaient. Le scénario est pauvre, mais pauvre !!! Malgré l’enlevante action qui nourrit les ¾ de l’aventure, j’ai été incapable de faire abstraction de la profondeur abyssale des textes. Je ne parle pas de l’histoire !! L’idée d’un monde caché au cœur de la Terre est très bonne, tout comme le fait de présenter « quelque chose d’autre !!! » J’peux pas l’écrire, mais j’l’ai pas vu venir et en tant que fan fini, c’était too much !!!!! Seigneur, là, LÀ, je suis retombé en enfance. Le dernier segment de GvK n’élimine pas la pauvreté du travail des scénaristes, mais au moins, pendant CE moment, ya pas grand monde qui parle, fait que… Mais bon, je suppose que les scénaristes ne voyaient que deux « bibittes » se taper dessus et non pas cherché midi à quatorze heures pour remplir les bouches des personnages humains qui allaient se faire trucider « anyway » !!! C’est juste décevant de voir plusieurs bons acteurs s’abaisser à ce niveau (surtout Millie Bobby Brown qui était très bonne dans le Godzilla 2 ! Une triste note aussi à Alexander Skasgard et Rebecca Hall). En fait, ils surjouent tous, comme s’ils tentaient de se mettre au même niveau que les deux monstres. Tant qu’à ça, Kong était plus convaincant. Bravo aux artistes numériques !!! Mais bon, le consensus général est que Godzilla et Kong se croisent plus souvent qu’autrement et TOUS ces moments sont parfaits, donc allez le voir pour ça et rien d’autre. C’est quand même des monstres, tsé !?! Pas une thèse sur la rhétorique de l’évolution humaine !!!!!!!!!!!!!!! Hail to the kings ! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net





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