2.5/5 (Prime). “Oh say can you see, I’m coming to America.” HAHAHAHA!!! La nostalgie est une valeur sûre, ces temps-ci à Hollywood et j’admets que cela fait du bien. Jusqu’à une certaine saturation. Faire revenir le prince Akeem, son faire-valoir Semmi et toute la bande de vieux libidineux new yorkais fait agréablement sourire. Maintenant, il aurait été plaisant d’aller au-delà de la redite. Remarquez, je préfère une suite qu’un « remake », mais l’histoire imaginée par Barry W. Blaustein, David Sheffield et Justin Kanew intègre peu d’éléments nouveaux, sinon un héritier au prince et une menace militaire au royaume. Une fois les retrouvailles consommées, ça fait du surplace. J’admire le travail de réunification de la troupe originale (ça va jusqu’au serveur blanc chez McDowell’s, joué par Louie Anderson) et certains clins d’œil référentiels (dont la peinture des frères Duke, du film Trading places. Ce film fut tourné par John Landis QUI a tourné le premier Coming…) sont « priceless », mais ça ne va pas plus loin. C’est pratiquement un copier-coller du #1. J’ai personnellement apprécié le jeu caractériel de Wesley Snipes (en tyrannique colonel) et de Leslie Jones (en mère plus grande que nature, hahaha !!) Mais Coming 2 America, malgré le travail honorifique de Craig Brewer envers Landis, n’amène pas d’eau au royaume de Zamunda. Souriant, mais arriviste et au finale, inutile. N.B. : J’avoue que la finale est magistralement « too much », mais ne sauve pas les meubles !! ReN.B. : Revoir quelques mimiques d’Eddie et Arsenio m’a tout de même fait du bien, hihi !! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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