3.5/5. Retrouvez Dante, Randal, Jay et Silent Bob des années plus tard (16 pour être exact), c’est reprendre une conversation de la veille. Une amitié qui défie le temps ! Pourquoi Clerks III ? Pourquoi pas, merde !! Le plaisir de la série (maintenant trilogie. Petit snif de joie !) est que c’est fait avec amour. Kevin Smith n’a jamais caché son penchant « geek », cérébral et quasi-intello de deuxième zone. Il l’assume. La série Clerks EST Kevin Smith. « What you see is what you get » !! Elle lui est très personnelle. Pour la troisième (més)aventure, le cinéaste partage sa crise cardiaque à Randal et ce dernier se trouve une voix : le cinéma (tsé veut dire !!! Hahahaha !!) Smith et toute la gang reprennent des scènes clés pour le plus grand plaisir des fans. Ce que j’ai le plus apprécié de Clerks III est l’émotion que Smith a su glisser dans ses textes foncièrement cinématographiques (limite tarantinesque. Qu’il souligne. Évidemment !!! Hahaha !! En passant, ils ont vu la lumière dans la même année : 1994. Donc, l’un n’a pas influencé l’autre ! J’dis ça de même… En tout cas…) Donc, sans jamais délaisser le sarcasme qui fait le charme des deux personnages principaux, toujours interprétés par Brian O’Halloran et Jeff Anderson. Deux gars qui sont zéro acteur. Avec le temps, ils ont peaufiné leur jeu, mais encore aujourd’hui, le naturel, ben, euh………… Hahahaha ! Mais c’est ce que j’aime de la série Clerks. Ça vient du cœur (et de la tête. Smith en a une remplie !!!) Commis en folie III n’existe que pour la clore en beauté et Smith le fait de façon touchante, avec cette touche émotionnelle qui va chercher notre humanité. Ne sommes-nous pas tous/tes mortels ? Les mots (et images) restent…………………… Avec Clerks III, le réalisateur/scénariste n’ira pas chercher de nouveaux adeptes, mais solidifiera son armée d’amateurs avec goût et humour. J’suis un soldat 😉 !!! Par Fançois Gauthier cinemascope@deltar.net
Comments