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Cinémascope

CIVIL WAR/GUERRE CIVILE


3/5 max. L’idée de nous mettre direct dans le vif du sujet (une guerre civile) sans donner de réelles informations sur le pourquoi du comment, j’aime. Ça m’a permis de vivre ce que les protagonistes vivent. C’est l’idée, tsé ! Maintenant, de suivre deux journalistes (Kristen Dunst et Wagner Moura) en est une stratégique, car Garland (l’excellent cinéaste et scénariste de Ex machina, Annihilation, Dredd, Sunshine et 28 days later, entre autres) joue avec le fameux droit de presse libre. Ils peuvent donc passer d’un état à un autre sans troooop de complication (mais évidemment, tsé, la loi du plus fort prime. En tout cas…. !)


Autre idée simpliste est de montrer toutes les tranches générationnelles et comment elles vivent l’événement, autant dans le groupuscule (la jeune Cailee Spaeny et le sage Stephen Henderson) qu’aux étapes de leur périple vers Washington DC (dont un Jesse Plemons redneck et deux Asiatiques casse-cou). Ce que j’aime du Britannique Alex Garland est son approche analytique de l’espèce humaine. Il étudie son sujet et le décortique. Il n’y a pas un être humain semblable et il nous en présente plusieurs exemplaires. Malheureusement, dans Civil war, j’ai trouvé qu’il n’a pas assez approfondi « ses sujets » préférant mettre l’accent sur le tumulte de l’aventure. En gros, Garland a mal joué ses pions et au final, il donne une leçon peu nuancée, voire didactique de la politique humaine. J’aurais voulu adorer Civil war, comme j’ai adoré ses précédentes œuvres, mais j’ai trouvé le produit final un peu précipité et simpliste. Intéressant, mais pas à la hauteur du Garland que je voudrais. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

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