3/5 (Netflix). Personnellement, si on m’avait demandé mon opinion, j’aurais préféré voir le retour de Wallace & Gromit avant les poulets. Mais je comprends le choix des artistes de la compagnie Aardman, Chicken run est leur premier long métrage et leur plus gros succès commercial (et Netflix aime bien les valeurs sûres !) Donc, le retour des poules est avant tout symbolique et c’est quand même avec un plaisir coupable que nous retrouvons Ginger et Rocky (maintenant interprétés vocalement par Thandiwe Newton et Zachary Levy, Julia Sawalha étant supposément trop vieille (55 ans ??!! Newton en a 51 !!! En tout cas…) et Mel Gibson, pas encore dans les bonnes grâces de certains……) sur leur île paradisiaque, cachés du monde extérieur, avec une nouvelle venue dans leur nid, le petite Molly. Cette dernière veut découvrir l’univers et provoquera la nouvelle aventure de la ferme en cavale. Je ne m’en cacherai pas, j’adore le monde des studios Aardman (Shaun le mouton est un autre de mes préférés), où humour, talents artistiques et pâte à modeler font bon ménage, mais…. J’ai trouvé Dawn of the nugget un peu déjà vu (surtout que les scénaristes Karey Kirkpatrick, John O’Farrell et Rachel Tunnard font beaucoup d’allusions au #1). Sans rien enlever au travail du réalisateur Sam Fell, la touche magique des fondateurs Peter Lord et Nick Park (qui ont tourné le premier) manque un peu à l’appel. Ça sent plus l’hommage que l’originalité. Mais hé !? Un « Aardman » de deuxième ordre est cent fois mieux que beaucoup de productions animées de ces 20 dernières années et j’y ai souri très souvent, mais pas constamment. Puis, c’est sur Netflix qu’on paie déjà, alors, j’écrirais que c’est un beau cadeau du temps des fêtes, non ?! Ciné-cadeau existe depuis des décennies et personne ne se plaint de retrouver des classiques de notre enfance, pourquoi ne pas retrouver de vieilles et attachantes volailles ? Maintenant, qu’ils ramènent W&G, bon. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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