2.5/5. Séparé de son frère, on voit, avec cette adaptation du film espagnol Campeones (2017), qui a les gros sabots dans la famille. Bobby Farrelly a le cœur à la bonne place, mais manque de subtilité quand vient le temps de raconter une histoire (contrairement à son frère Peter et à Green book (2018)) ! Champions est gentil et parfois drôle, mais l’ensemble est très rhétorique, voire didactique et par moments, j’eus l’impression que les handicapés étaient plus exploités pour soutirer une émotion que pour le bien fondé du message d’acceptation, de tolérance et d’amitié. La distribution complète est bonne, mais je n'ai pas senti de réelle chimie, malgré un Woody Harrelson sensiblement investi. Champions est un « feel-good movie » qui en fait trop et au final, la pilule est difficile à avaler. Tsé, ce n’est pas parce que ton frère Peter est capable de changer de registre que nécessairement, tu dois nous prouver qu’t’es capable aussi?! . Je préfère presque le côté grosse-comédie-sale à la Dumb & dumber de Bobby. Au moins, il s’assumait !! Par François Gauthier cinemascope@dedltar.net P.S. : J’ai été un peu dur avec Bobby. La faute revient aussi au scénariste Mark Rizzo. Bon, c’est écrit !! Ne recommencez plus, bon !
Cinémascope
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