CAUGHT STEALING/PRIS AU PIÈGE
- Cinémascope
- 17 nov.
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4/5. Déjà, le titre original induit en erreur pour la bonne cause et l’histoire imaginée par l’auteur Charlie Huston (d’après son propre roman) prend des avenues insoupçonnées pendant que Darren Aronofsky s’amuse comme un p’tit fou avec la distribution. Ce n’est pas le genre de production à laquelle le cinéaste nous a habitué par le passé. Il est même plaisant de constater qu’il est capable d’être « léger » quand il s’y met. Bon, le mot « léger » est trèèès relatif ici, car on est loin de la comédie puérile et beaucoup plus près du style britannique à la Matthew Vaughn/Guy Ritchie et à Edgar Wright, où humour flirte avec action et balles dans l’front !!!! Sans vouloir trop en dévoiler, j’écrirai que l’allusion du titre représente bien les actions/réactions du protagoniste principal, qui doit trouver des moyens de se sortir du pétrin dont son pote de voisin l’a mis. Austin Butler, la saveur du moment, ne fait pas mentir sa réputation grandissante et est au top de sa forme et les acteurs de soutien l’entourant lui donnent le jus nécessaire pour garder l’énergie à flot (Zoê Kravitz, Matt Smith, Regina King, Vincent D’Onofrio, Liev Schreiber, Griffin Dunne, Carol Kane). Caught stealing est une véritable montagne russe qui joue la carte de la nostalgie (la représentation des années ’90 est significante au déroulement de l’histoire) et les chansons du groupe punk Idles donne une aura de vidéoclip que des stations comme MTV et MusiquePlus prônaient à l’époque. Cette production n’est pas la plus « profonde » de la filmographie d’Aronofsky, mais c’est tourné assurément pour un plaisir coupable et c’est contagieux ! Un sanglant divertissement, hahaha !!! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net




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