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Cinémascope

CAPTAIN MARVEL/CAPITAINE MARVEL


DC a “striké” en premier!

Pour une rare fois, je leur donne le droit de se péter les bretelles. Oui, oui ! Moi, « the mighty » François Gauthier, donne le droit à Warner et DC comics de se vanter d’un bon coup. J’suis comme ça, un être bon, équitable, veillant… (Soupir) Ils ont le droit de dire au monde entier qu’ils furent les premiers à mettre en scène une héroïne dans un projet solo (aka Wonder woman. Lire archives critiques pour la suite de l’analyse… J’pourrais aussi écrire qu’ils furent les premiers à mettre en scène des superhéros décents en salle en Superman et Batman, mais c’n’est pas le dossier de la journée… !) Donc c’est justement un des petits et dérangeants détails de cette nouvelle aventure s’imbriquant dans un ensemble rôdé au quart de tour. Marvel (et surtout Disney) a senti la soupe chaude qui leur brûlaient les narines commerciales : ils n’avaient pas encore LEUR film féministe. Et à l’ère politiquement correcte où on vit, il fallait rectifier le tir rapidement.

Peut-être trop rapidement !!??!! Malgré une certaine langueur dans ce nouvel épisode (l’action se déroule sur C-53 aka la Terre dans la décennie ’90, où les superhéros et le Shield « n’existent » pas encore aux yeux du public), l’histoire imaginée par Anna Boden, Ryan Fleck, Geneva Robertson-Dworet, Nicole Feldman et Meg LeFauve est assez simpliste et prévisible (Tant de gens pour si peu… Surtout que les origines de Captain Marvel et Ms. Marvel datent de 1968 et 1977 et que depuis, ce « caractère » s’est modifié régulièrement. ‘Sûrement pour cela que le récit est si chaotique), les scénaristes préférant miser sur la chimie organique entre les personnages principaux. On y découvre donc une super-humaine amnésique, un pré-Nick Fury très léger, des vilains et pas vilains plutôt vides. Brie Larson dans le rôle central de la pilote Carol Danvers est bonne et regardable. Elle réussit à insuffler de la profondeur à un rôle qui, justement, en manque. On nous explique la source du pouvoir, mais pas le « pourquoi du comment » elle en arrive à devenir Capitaine Marvel. Si on se fie à ce qu’ils nous présentent, c’est seulement un « cause à effet », action/réaction, tsé, genre… ??!!??!! Sa prise de conscience fait plutôt théâtrale et obligée pour les besoins d’une entreprise plus grande que cette production-ci. En soi, la production du couple Boden/Fleck est divertissante, légère, facile de compréhension, très disneyenne en somme et ça, c’est un peu désagréable pour le fan que je suis qui a aimé le travail de Whedon (sur Avengers), de McFeely/Markus (sur Captain America) et Coogler/Cole (sur Black panther). En gros, c’est télégraphié pour se caser parfaitement là, ici, tout de suite… Comme… Tsé… Là… Maintenant… ?!


Pour être franc, ce film n’aurait pas existé que, malgré tout, je suis convaincu que les amateurs auraient accepté son apparition salvatrice dans le prochain et (supposé) dernier Avengers : Endgame. Par la suite, comme Marvel l’a si bien fait avec Black panther, tu construis intelligemment l’environnement du personnage. Le fait d’installer l’héroïne pratiquement dix ans avant la première aventure de Marvel (Iron man) ; que Nick Fury soit au courant depuis le début et qu’il attende patiemment de devenir un ‘tit tas de poussière pour « biper » le héros le plus puissant dans sa manche, ça me chicote un peu ! Revoir et réentendre les années ’90 fut souriant (lents ordinateurs, linge grunge, VHS,…), mais c’est pas mal tout ce que j’ai trouvé de positif à me mettre sous la dent. Captain Marvel fait produit de série et carte de visite flatteuse pour clique bien branchée. C’est la recette marvelienne 101 à l’ingrédient près. Tout y est : action, effets spéciaux, punchlines humoristiques, Bien vs. Mal, etc, mais il manque UNE chose : la passion.

Bah ! Ils ne peuvent pas tous les avoir, c’est juste dommage que cela tombe sur leur premier épisode complètement féminin (actrice principale, coréalisatrice, coscénaristes, chanteuses, coéditrice, etc etc). Tant qu’à ça, ils auraient dû lui donner une Némésis de calibre au lieu d’un quelconque Jude Law, mais bon, ce qui est fait est fait. On oubliera vite cette bourbe, car Endgame sort le 26 avril prochain, LA conclusion (phase 4) d’une merveilleuse aventure débutée il y a seulement une décennie de cela ! Mais pour avoir vu Captain Marvel, il est temps de clore le dossier, souhaitons-le en grand !!!!!!!!!!!!! Quant à « Capitaine Mar-vel », c’était gentil, juste gentil. 3/5 max. par François Gauthier cinemascope@deltar.net P.S. : Une pointe d’émotion avec le bel intro en hommage à Stan Lee, décédé le 12 novembre 2018. Merci Stan pour la passion partagée. Snif !

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