CAPTAIN AMERICA: BRAVE NEW WORLD/CAPITAINE AMERICA: LE MEILLEUR DES MONDES
- Cinémascope
- 18 févr.
- 3 min de lecture

3/5. De tous les superhéros que Marvel/Disney nous « gratifient » depuis près de vingt ans maintenant, Capitaine America est certainement celui qui m’a pris le plus de temps à apprécier. Mais comme le bon vin, cette série de productions a su se faire une place plus qu’acceptable dans mon petit espace cérébral réservé aux « nunucheries » (J’aime ça et j’m’assume. En tout cas, les phases qui se sont terminées avec Avengers: Endgame en 2019. Ce qui a suivi est plus, mettons, oubliable!)
Ceci écrit, ce n’est pas avec appréhension que j’attendais la sortie de Brave new world, justement à cause des films et séries que le studio de mononcle Walt « vomit » depuis cinq ans. Dans mon cas, je trouve qu’on est rendu au stade « trop est comme pas assez » et le vase commence à déborder péniblement. Mais bon, donnons la chance au coureur, la série Falcon and the winter soldier étant correcte (Oui ! Je sais. J’me suis tapé une série. OooUUuUhhHh !!!), peut-être que le saut au grand écran sera captivant, à tout le moins divertissant!?! …………………………………………………………..
En tout cas! Le film de Julius Onah (Qui? Ah oui! Cloverfield paradox. Ouille, hein!!!) brasse un peu. Dommage que l’histoire pensée par Rob Edwards, Malcolm Spellman et Dalan Musson soit si simpliste, contrairement aux trois précédentes aventures solos qui étaient plus étoffées. Ça se veut politisé, mais c’est rudimentairement tout noir et tout blanc. Un petit cours 101 sur les enjeux mondiaux pour enfants d’âge primaire. De plus et ce, malgré la série de 2021 qui instaurait Sam Wilson en tant que nouveau Capitaine, le film nous refait le coup de l’introduction et cela devient ennuyeusement redondant de les voir souligner à une deuxième reprise cette remise de flambeau.
Par contre, à la défense des scénaristes, l’idée de ramener quelques personnages délaissés dans une certaine suite de 2008 avec un certain bonhomme vert (Bon! J’en écris trop, là!) est rafraichissante. Malheureusement, ils ne s’en servent pas avec doigté et lesdits personnages deviennent des caricatures de ce qu’ils étaient. Harrison Ford fait ce qu’il peut avec son talent limité (Ne montez pas sur vos grands chevaux, voyons! J’aime l’artiste, mais ce n’est franchement pas William Hurt, tsé! Juste imaginer ce que l’acteur décédé en 2022 aurait pu accomplir, MMmMMMmHhHH!!! La production aurait pris une tournure pour le mieux, j’vous l’dis, moi. Mais bon….. Ya décidé de mourir, « quessé voulez vous qu’on faize…?! ») Donc, Ford joue les généraux devenus président qui tente de se racheter de son passé et c’est beaucoup demander à monsieur Air Force One (Comprenez? Hihi!) Mais peut-être était-ce le but recherché par Onah et sa gang pour montrer le rendez-vous (manqué) de Red Hulk (Rulk, pour les intimes) au public?! Dans tous les cas, ce n’est qu’un pantin, car c’est « l’autre » personnage qui est plus intéressant. Sur papier, en tout cas! Souhaitons que Marvel/Disney s’en servent à meilleur escient dans les prochaines phases…… (Hé! J’vous donnerai quand même pas tout cuit dans l’bec, tsé, franchement, voyons, pppfff!!)
Mais le constat général est que Captain America: brave new world est à classer dans la même catégorie que ses consœurs des cinq dernières années, soit le même éblouissant contenant visuel pour camoufler le pauvre contenu. C’est la recette éprouvée (dilemmes moraux dilapidés, caméos obligés, vilain sous-utilisé, punch de générique inutile, …) Ce qui a de bien à soutirer de cette 35e expérience est que, outre Ford qui fait un travail honnête, Anthony Mackie est solide. Pas autant que Chris Evans. Il n’a pas la prestance d’un chef d’Avengers, mais il jongle bien avec le personnage. Bah! Brave new world est sympathique, divertissant et ya eu pire. D’ailleurs…………….
………. Vite de même, la prochaine aventure rassembleuse (Doomsday en 2026) n’a franchement pas la même aura que les quatre premières. J’dirais que ça manque de rôles iconiques et ma petite hypothèse à « deux cennes » est que Marvel/Disney ne prennent pas le temps nécessaire pour instaurer les nouveaux personnages, contrairement aux précédents qui avaient majoritairement tous leurs heures de gloire solos sur deux-trois chapitres avant de les rassembler. Mais bon, ya une « piasse » facile à faire là, fait qu’est-ce que j’y connais, moi, à l’attachement d’un fan à un personnage?! J’suis un « pas bon » et j’ferme ma……. Joyeuse St-Valentin, là! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net ReP.S.: Sortir une production de cet acabit en plein milieu de l’hiver est aussi un bon indicatif qu’ils avaient un produit de seconde zone sur les bras, mais qu’ils n’auraient pas vraiment de compétition au guichet. YYyyYyiiiiiIIHHhHH!! Les vlimeux…………………. Le meilleur des mondes? Mouais, bon, sûrement dans un univers parallèle, héhéhéhé………!!
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