3/5 min. Un autre film de zombies ? C’n’est pas mort, ce genre-là (tsé veut dire, hihi !!!) ? Ben, le réalisateur Sud-Coréen Sang-ho Yeon ne le pense pas et c’est TANT MIEUX !!! Non pas que je raffole de ce sous-type de films d’horreur, mais la dernière décennie tend à l’avoir plutôt usé, mettons !!! Donc, pourquoi ai-je regardé Train to Busan ? Premièrement, parce que c’est mort ces temps-ci (Mouais, bon… !!) et parce que je l’ai recommandé à des amis adorant le genre SANS L’AVOIR VU et qu’ils me sont revenus avec des remerciements. Oooookkkk ??? J’vais le checker, d’abord (surtout que mon orgueil n’a pas apprécié cette initiative et qu’elle me conseillait fortement de rectifier le tir !!) Il y a aussi un troisièmement : Train to Busan a une suite qui fait un malheur présentement dans les « peu » de salles ouvertes de la Corée du Sud (Peninsula), aussi réalisée par Yeon. Je comprends que la pandémie a asséché la clientèle et qu’ils auraient pu sortir une comédie stupide à la Seth Rogen que ça aurait pogné (Oohhh ? Wait… ?? Euh…), mais j’étais curieux de voir cette « xième » version de morts-vivants assoiffés de sang et, sans réinventer la roue, « Busan » fait le travail. Le rythme est soutenu, la distribution, quoiqu’un peu stéréotypée, est excellente dans leurs rôles unidimensionnels (J’pourrais les nommer, mais ce serait un charabia incompréhensible et de toute façon, ils ne sont pas connus ici, alors pourquoi me donner ce mal, pour vos yeux et mes doigts ??!!?) et l’histoire, même si elle est archi-connue, est efficace (Imaginer 28 days later dans le Snowpiercer, mettons ?!) Les auteurs en profitent pour lancer quelques messages socio-politiques, mais ils sont étouffés par l’action enlevante, les maquillages et les clichés poussés à l’extrême. Je n’écrirai pas que Busanhaeng (ouf !) sera un futur classique et/ou culte, mais en ces temps de vaches maigres, je le trouve TRÈÈÈÈS approprié (subtil message ici). Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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