2.5/5. Avec le talent limité qu’a l’acteur Frank Grillo, il faut que je lui lève mon chapeau pour sa dévotion à ce projet en ces temps, écrivons, difficiles. Qu’il soit parvenu à convaincre Joe Carnahan (the Grey ; A-team ; Smokin’ aces ; Narc) de se joindre à l’entreprise est un gros plus, car le cinéaste insuffle une vivacité d’esprit et d’images à une histoire convenue et décousue. En gros, c’est Happy death day à la sauce sci-fi, avec peu de budget (plusieurs effets sont euh… ?? Gênants). De plus, et c’est tout personnel, voir le gaspillage des acteurs Mel Gibson et Noami Watts m’a « turné off » ben raide!!! Le premier joue le big vilain typé, avec peu de contenu et la deuxième est pire : une plante verte amoureuse (mettre emoji de vomi ici). Si vous êtes attentif (ce que je fus), vous constaterez que les deux vedettes ne sont majoritairement jamais ensemble, malgré le bon vouloir du monteur et des doublures. Je comprends les histoires de distanciation, masque pis toute, mais ça mine la crédibilité du récit. Bah ! Le problème n’est nettement pas là, mais dans le scénario très inconséquent et léger des frères Chris et Eddie Borey et du réalisateur (qui a dû, j’imagine, s’immiscer plus tard dans l’aventure pour donner un semblant de cohérence au film). La majorité de l’histoire est de voir Grillo se faire trucider de toutes les façons possibles (H-A H-A, qu’est-ce qu’on rigole !!............. Not.) pour finalement le voir trouver la voie (Hourra, mais le film est presque fini. PPfff… !!) En gros, ça se voudrait dans le vent, irrévérencieux, drôle, intelligent, mais c’est du déjà vu (La pognez-vous ?!) J’pense même que j’ai préféré Timecop, avec Van Damme (P. Hyams. 1994) pis ça, c’n’est pas un compliment ! Boss level s’adresse avant tout aux influençables et autres fans finis en manque de science-fiction. Je n’suis pas rendu là encore…………… Boss level est divertissant, mais devient vite ennuyant et redondant. Beuh ! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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