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Cinémascope

BOHEMIAN RHAPSODY


Stone.  Cold.  Not so crazy!

D’entrée de jeu, je ne suis pas un inconditionnel du groupe britannique Queen.  J’ai un « cheapette best of  » quelque part dans mes CDs et je connais quelques hits ayant fait leur succès mondial.  Est-ce pour cela que je n’étais pas émoustillé à l’idée d’une biographie sur le « band » ?!  Sûrement.  Est-ce pour cela que j’ai regardé le film de Bryan « X-men » Singer d’un œil trop critique (remplacé en cours de route par Dexter Fletcher)?  Assurément.  Je reconnais que leur production recèle de bons moments, mais c’est au détriment de la vérité et ça, dans mon livre, c’est un affront au groupe, aux fans et aux cinéphiles.  Je suis d’accord qu’il faut donner un bon show et Dieu sait que Freddie et sa gang en donnaient tout un sur scène, mais pervertir des faits, ça me fatigue quelque peu beaucoup trop !!  C’est tout de même une biographie de Mercury et de Queen………

Le gros du blâme revient au scénariste Anthony McCarten, saveur du moment, ayant travaillé sur d’autres biographies plus substantielles que celle-ci, soit Darkest hour (Winston Churchill) et Theory of everything (Stephen Hawking).  Donc, je comprends qu’il était normal pour les producteurs de lui faire confiance, pour les films susmentionnés.  Mais sur quoi McCarten s’est-il basé pour élaborer d’une histoire aussi dramatiquement cinématographique ?  Aucune idée, wikipédia ??!!  Je suis convaincu que tous/tes les amateurs du groupe connaissent leurs moindres faits et gestes, alors pourquoi, malgré tout, oser manipuler des vérités pour le simple besoin du divertissement ?!  Personnellement, ça me dépasse et, comme je l’ai mentionné, je ne suis même pas un fan.  Par contre, peut-être sont-ils plus indulgents et conciliants et avaient-ils juste hâte de voir n’importe quoi concernant leur groupe préféré ??!!  En tout cas…

Je reconnais aussi que Rami Malek en leader de Queen fait physiquement la « job ».  Les mimiques, la prestance scénique, une certaine introspection, on sent « Mercury », mais je ne crois pas que cela aille plus loin que ça.  Ce n’est pas une performance à couper le souffle, style Phoenix/Johnny Cash, Foxx/Ray Charles ou Kilmer/Morrison (pour ce qui me vient à l’esprit !!)  De plus, Malek n’interprétait même pas les chansons, c’est le Québécois Marc Martel qui a prêté sa voix en post-production. 

Le film commence avec les balbutiements du super concert de Live aid en 1985 (en aide aux sidatiques, pour ceux et celles que ne le savaient pas !) et ferme la boucle avec ledit concert et LA prestation mythique que Queen y a offert.  Entre ces deux séquences, j’ai trouvé qu’on assistait à du flattage dans le sens du poil !!!  Tout y est poli, réservé, mièvre et le scénario de McCarten parsème de la poudre magique sur Mercury et ses relations avec ses comparses musiciens (Brian May, Roger Taylor et John Deacon).  Même moi, je sais que le chanteur était une bête de party et de sexe (le pourquoi de sa maladie, tsé ?!!?), mais peu de mention ici.  Que du surface pour ainsi permettent aux studios de ratisser plus large niveau public (PG dans tous les cinémas). 

Bohemian rhapsody est carrément une dramatisation fictive de la vie de Freddie Mercury qui saura toucher les gens plus ouverts et/ou néophytes de Queen, avec de bonnes scènes et une distribution à l’avenant.  En gros, c’est gentil et ce n’est pas ce que je voulais voir.  2.5/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.netP.S. :  Le clin d’œil de Mike Myers en producteur est par contre délicieux, ce dernier ayant remis en selle la célèbre « toune » dans Wayne’s world en 1992.  Un an après la mort du chanteur à 45 ans.

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