top of page
Rechercher
Cinémascope

BOB MARLEY: ONE LOVE


2.5/5. Je n’ai jamais été un fan du chanteur jamaïcain, mais j’en reconnais sa trèèèès grande portée sur le monde musical, politique, racial, genrée, … Bob Marley est une icône (tout comme Presley, Monroe, Dean, Lennon, ………), je me devais de le voir (tout comme vous devriez aussi), malgré mes craintes de déception. Et je fus déçu, je vous l’accorde. Bob Marley est synonyme de passion, de liberté, de créativité. Ce film est tout le contraire. C’est rigide, calculé, contrôlé. L’image du chanteur ne doit pas être souillé. C’est l’emblème de la libération et sa fiducie s’assure que ce qu’il se doit soit. L’idée de choisir les derniers moments de la vie de Marley est bonne, car elle englobe une page historique de la Jamaïque (une guerre civile en devenir), une tentative d’assassinat et un cancer (qui l’emporta en ’81). Malheureusement, le cinéaste et scénariste Reinaldo Marcus Green (aidé de Terrence Winter, Frank Flowers et Zach Baylin) n’ont fait que survolé les événements, présentant « l’Image » de la légende avant l’homme. Dans ces circonstances, je ne peux que respecter le travail de l’acteur Kingsley Ben-Adir qui a su insuffler un peu d’humanité à « quelque chose » de trop grand pour lui. One love est une production pour les néophytes qui présente une belle peinture à numéros. Personnellement, je vous conseille fortement le doc de l’Écossais Kevin Macdonald, Marley (2012). Nettement plus exhaustif et passionné ! N.B. : J’suis plutôt bon en anglais, mais PAR CHANCE qu’il y avait des sous-titres. Ce sont leurs dialectes et même les sous-titres sont phonétiques. Un peu pénible, mettons !! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net Bon, euh ?! C’est rare que je fasse ce genre de truc, mais je me suis attardé au fameux doc à l’époque de sa sortie au point d’en faire une critique, truc rare de ma part, mais au combien satisfait. Voici ce que j’en pense encore aujourd’hui :

MARLEY

Étant un amateur de musique (j’écoute pratiquement tous les genres.  Mais ça ne veut pas nécessairement dire que je les aime!), je me devais de voir le documentaire du cinéaste Kevin Macdonald (Last king of Scotland; the Eagle; State of play), car je ne connaissais que les grandes lignes de la carrière du grand Bob Marley.  À coups d’interviews et d’images d’archives (où le chanteur montre la juste mesure de sa « sagesse »), le film de l’Écossais brosse sobrement et intelligemment un tableau, ma foi, plutôt exhaustif du maître reggae.  De façon chronologique (lire linéaire), on voit la naissance, l’émancipation, l’émergence, la consécration et la légende s’inscrire au firmament des Grands de la musique.  Sans compter que Bob Marley va au-delà du concept musical et déborde sur la politique et démontre l’apport sociétaire qu’il a eu sur la planète.  Mais ce que j’ai le plus apprécié est qu’on a droit aux deux côtés de la médaille.  Le chanteur ne fit pas l’unanimité et le documentaire le montre grâce à des interventions franches, mais non haineuses.  Marley était mon premier cours sur l’homme et son œuvre et j’avoue avoir été agréablement emballé.  Peut-être un peu long (144 min.), mais au combien intéressant!  3.5/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net


6 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

NOSFERATU

Comments


bottom of page