2/5 max. (Netflix). Quelle déplaisante comédie fantaisiste et SURTOUT quel décevant retour du cinéaste français Jean-Pierre Jeunet. Son silence de neuf années ne lui aura malheureusement pas servi. Son histoire d’hommes et femmes (dont je tairai les noms, car la majorité sont désagréables !), tous coincés dans une maison à cause d’une rébellion de robots manque cruellement de profondeur et TOUTES les blagues tombent à plat. Il n’y a aucun rythme, que ce soit de la part des comédiens ou du montage (des fondus au noir ? Vraiment ?!) Jeunet est en retard de quelques années, car ce thème est plutôt éculé. Je n’écris pas qu’il n’est toujours d’actualité, mais ce que propose le cinéaste n’a ab-so-lu-ment rien d’original et de confondant. Il se contente de nous raconter la blague « pète pis répète » et dès les premières séquences, on est tanné de voir la même situation sans véritable variante. La progression dramatique est tellement absente que les prises de consciences détonnent lorsqu’elles surviennent, ce qui n’arrivent que peu pendant ces interminables 1h51m de visionnement !! Avec BigBug, Jean-Pierre Jeunet donne l’impression d’être complètement déphasé avec son temps et c’est assez triste quand on regarde sa merveilleuse filmographie (Amélie Poulain, Long dimanche de fiançailles, Delicatessen, la Cité des enfants perdus, Alien resurrection, Micmacs à tire-larigot), qui étaient toutes des productions hors du temps, sans véritable attache avec la réalité sinon leurs thèmes universels. Je vous avouerai que je suis très déçu du résultat final que Jeunet nous propose… Gros snif !!! Par François Gauthier cinemawscope@deltar.net
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