4/5 MIN. (Netflix). “Shakedown, breakdown, takedown, everybody wants into the crowded line. Shakedown, breakdown, you’re busted. Sooooooo…. The heat is on.” Hahahaha!!! Depuis quelques années, la ville des rêves a trouvé une nouvelle manne à exploiter : la décennie ’80. « C’est là qu’yest l’moton », comme dirait le gardien Denis (de Slap shot, tsé, franchemrnt, ppfff !!) Avec ce quatrième épisode, trente ans après l’oubliable #3 et quarante après la mémorable intronisation du célèbre policier de Détroit aux yeux du public, tous les artisans jouent à fond la carte de la nostalgie et c’est plus que souriant, c’est jouissif. C’est retrouver de vieilles pantoufles qu’on adorait et qu’on avait oublié dans le fond d’un placard et qui nous font encore comme un gant. Pour ne PAS aimer Beverly Hills cop IV, il faut tout simplement ne pas aimer la série et les innombrables références à celle-ci dans le #4. Ce film est une lettre d’amour passionnée aux fans de la première heure. Le plus agréable est le retour de toute l’équipe devant la caméra et voir le plaisir qu’ils ont eu à retrouver leurs personnages. Judge Reinhold, John Ashton, Paul Reiser et Bronson Pinchot font vraiment leur âge, mais la chimie espiègle est toujours au rendez-vous et c’est communicatif (Il y a même un bel hommage à Gilbert R. Hill qui interprétait le boss de Foley à Détroit, sur le mur du nouveau commissaire Jeffrey).
Evidemment, la véritable réussite de cette nouvelle aventure en terre de riches est l’aisance d’Eddie Murphy à interpréter Axel Foley. C’est fou comme ça l’air facile et il nous happe avec son « timing » comique. Il est en feu !!! L’histoire est secondaire, étant un mélange des deux premiers films, avec l’ajout d’une progéniture et d’un ex à cette dernière (joué respectivement par Taylour Paige et Joseph Gordon-Levitt). Il n’est pas non plus surprenant de voir un nouveau venu dans la chaise du réalisateur (Mark Molloy, issu du monde de la pub), car BHC IV s’écrit tout seul. Il lui suffisait juste de bien cadrer ses vedettes et d’avoir un montage serré. Je vais être honnête, j’attendais avec impatience cette sortie et j’admets que j’étais trèèès craintif. Mais ils ont tellement bien assumé ce retour en arrière, tout en responsabilisant le vieil Axel en tant que père, que je fus aux anges. Jusqu’à un certain degré, ce fut pratiquement aussi agréable de retrouver Foley que de retrouver la gang de Ghostbusters dans Afterlife. J’vous l’ai écrit, Hollywood a trouvé un filon doré et ce sont des fans aux commandes des productions. P.S. : Pis la musique………….. ???!!!??!! J’ai dansé, Neutron !! Hahahaha !!!! (Mettre le classique thème synthé d’Harold Faltermeyer ici) Ouh yeah ! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net ReP.S. : Pis mettre Kevin Bacon dans la peau du vilain est une idée de génie. Murphy et lui ont sorti certainement les plus cultes films de 1984 (après Ghostbusters, ben sûr !), soit Footloose. « Tonight, I gotta cut loose, footloose. Kick off of your Sunday shoes. Please Louise. Pull me off of my knees…..” Hihihihi!!!! RereP.S.: C’est tellement un filon qu’Adam Sandler travaille sur les prochaines périupéties d’Happy Gilmore !!! On touche du bois………………………
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