Est-ce moi ou les artistes d’Hollywood prennent leur clientèle pour des demeurés ? Beautiful boy est le dernier exemple d’une loooooooongue liste de productions dramatiques qui appuient tellement sur leur thème principal que le visionnement en vient indigeste. « La drogue, c’est pas bon. Ça détruit des vies. Snif ! » Le fond est véridique et l’adaptation de la famille Sheff mérite d’être vu (C’est un des buts du cinéma, soit d’informer), mais il y a une façon de faire que le cinéaste belge Felix van Groeningen et son scénariste Luke Davies n’ont pas su maitriser. Il faut donc se rabattre sur la distribution, menée par la saveur du moment Timothy Chalamet et par Steve Carell, en état de grâce. ‘Faut croire que les meilleurs comiques font d’excellentes performances introspectives, car Carell est superbe en père dépassé par les problèmes de consommation de son fils. Malheureusement, il n’y a que ça à retenir de tangible, car la réalisation de Groeningen est brouillonne, les textes de Davies sont soulignés au marqueur et l’ensemble devient vite répétitif et inintéressant. Ce qui est dommage pour les Sheff et toutes les autres familles vivant ce drame au quotidien. Beautiful boy est à la limite du mélo et ça, c’est désagréable. 2.5/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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