2.5/5. HAHHAHAHA!! C’était terrible, mais j’ai aimé, parce que les Français ont essayé d’être « American »!!! La subtilité, les Américains n’connaissent pas, ce qui fait un peu leur charme au cinéma (Ils ne connaissent pas non plus le dosage!!!) Nos cousins outre-Atlantique, au contraire, ont cette fierté intellectuelle qui embellit (ou englue. À vous de voir!?!) leurs productions, ce qui permet de les différencier de nos voisins du Sud. Mais quand ils se mettent à imiter les « States », HAHHAHAHA, j’aime à penser que c’est délibérément « kitsch ». Balle perdue ne réinvente pas la roue du film d’action avec son histoire de p’tite frappe qui joue au courant d’air, le temps de culpabiliser le vilain de service pour avoir tuer son mentor. C’est le Fugitif sur l’adrénaline et/ou un Fast & furious en trottinette. Mais j’avoue que le p’tit nouveau Guillaume Pierret a fait un bon travail visuel (Besson va le « spotter » assez vite, merci!) Les poursuites sont correctes; les cascades aussi (sauf la séquence de combat au commissariat. Jackie Chan n’avait pas de temps à donner à un petit film français, ç’a l’air??!!) et la distribution est dans le ton voulu. Le clone de Romain Duris, Alban Lenoir, se débrouille plutôt bien en mécanicien des dieux, se la jouant intense tout le long. Puis, voir Ramzy Bedia dans un rôle plus sérieux soulage (Mettons! Il a une sympathique bouille, mais la majorité de ses productions, c’est de l’intolérable cabotinage!!!) Donc, si vous ne voulez pas vous casser la tête, Balle perdue est un bon palliatif aux productions américaines. Vite, vite, vite et vide…………….!!! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
Comments