3.5/5. Il y a une chose qu’on peut rendre à Hugh Jackman : ce n’est pas l’acteur d’un seul rôle. Même si c’est grâce à James « Wolverine » Logan que le succès se pointa, il a su s’en détacher, sans le laisser tomber, pour montrer d’autres facettes de son incroyable talent. Avec Bad education (basé sur un fait véridique d’un superintendant crossant le système scolaire au début 2000 dans une bourgade newyorkaise), il interprète ledit directeur avec un admirable doigté. Le film du jeune réalisateur Cory Finley et du scénariste-producteur Mike Makowsky (adapté de l’article de Robert Kolker) joue sur la mince ligne de l’humour noir sans tomber dans la caricature et/ou les stéréotypes. On y suit l’enquête d’une étudiante (Geraldine Viswanathan) qui fera peu à peu tomber des têtes, non sans un combat des fraudeurs. L’intérêt de Bad education est qu’il ne dépeint pas les protagonistes comme tout noir tout blanc et la distribution, mené de front par un Jackman en feu, montre une belle compréhension du sujet. C’est une petite comédie douce-amère sur l’intégrité, la solidarité, la ténacité et la vérité, yeah (‘scusez !) N.B. : Ne peut être vu qu’en version originale anglaise.
Cinémascope
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