BABYGIRL
- Cinémascope
- 18 mars
- 2 min de lecture

3/5 min. Mouais, ben, j’vais être franc : je ne m’attendais pas du tout à ce genre de production. Surtout de la part de Nicole Kidman !! Ce n’est d’ailleurs pas une mauvaise chose, car j’aime beaucoup l’actrice et la voir interpréter ce type de personnage est plus qu’intéressant (J’suis diplomate ici, héhé !) Par contre, il y a quelque chose dans le scénario de la réalisatrice hollandaise Halina Reijn qui m’a décontenancé. En surface, Babygirl est un drame érotico-torride entre une cheffe d’entreprise et un jeune stagiaire (très bon Harris Dickinson). Entre les lignes, Reijn essaie de montrer les facettes du pouvoir, de la séduction, de la fantaisie sensuelle et ce que cela peut impliquer sur la vie professionnelle et personnelle. Mais la cinéaste n’est pas parvenue à me convaincre d’un travail homogène. Les thèmes y sont, les images y sont, la distribution y est, mais par moments, j’ai senti Reijn être beaucoup dans sa tête et de cliniquement coller le tout ensemble. J’ai trouvé qu’il y manquait d’émotion. Babygirl est positivement déstabilisant, mais aurait mérité une approche plus émotive. Personnellement, voir Kidman dans toutes sortes de positions aurait dû me « turner on", tsé veut dire !? Mais j’ai trouvé la caméra de Reijn froide, chirurgicale. Je lève tout de même mon chapeau aux artistes, car ce genre de production peut être casse-gueule dans une carrière et ils ont quand même osé. Babygirl est moins sulfureux que prévu (n’est pas Adrian Lyne qui veut, même si j’ai senti un effort d’incorporation de Fatal attraction et 9 ½ weeks), mais est nettement plus réussi que la trilogie Fifty shades of Grey, mettons (Quoique ça, c’n’était pas vraiment difficile !!!) Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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