Ouf !! Ce n’est pas ce à quoi je m’attendais. J’aurais quand même dû m’en douter un peu, vu que c’est le cinéaste Julian Schnabel qui était derrière cette biographie du peintre Vincent Van Gogh. Il est du type « artiste », le genre à mélanger quelques médiums pour une signature particulière. N’ayant que peu tourné (au style qu’il a, je peux comprendre qu’il ait quelque difficulté à trouver du financement !!!), ma dernière expérience fut le Scaphandre et le papillon (sur l’éditeur Jean-Dominique Bauby), un excellent film d’ailleurs (lire archives rafales) ! Et avec at Eternity’s gate, Schnabel « approfondit » sa signature. Des choix artistiques (discutables) nous amènent à découvrir le peintre sous son propre angle, soit celle d’un homme tourmenté, déchiré, illuminé. La frénétique (et étourdissante) caméra du cinéaste voudrait nous présenter cet artiste mort assassiné, ayant connu une gloire post-mortem. L’ensemble est audacieux, déroutant et cinéphile « au carré » !! Même Willem Dafoe (dans la peau de Van Gogh) semble s’y perdre, dans tous les sens du terme. Était-ce le but de Schnabel, allez savoir ?! At Eternity’s gate est une nouvelle page sur le mystérieux artiste que Julian Schnabel s’est approprié. Trèèèès spécial !!!! 3/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net P.S. : Si vous préférez les versions plus académiques, je vous propose Vincent & Theo (R. Altman. 1990), Lust for life (V. Minnelli. 1956) et Loving Vincent (D. Kobiela, H. Welchman. 2017)
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