3.5/5. Le cinéaste texan Wes Anderson (‘dur d’imaginer qu’il vient de cet état américain, avec son style cinématographique. En tout cas…) ne réussira pas à gagner de nouveaux adeptes avec son petit dernier, tant il a poussé encore plus loin sa signature si distinctive. Par contre, ses fans se délecteront de la profondeur que lui et son ami coscénariste Roman Coppola (fils de) ont osé aller avec cette histoire de martiens, complots, double sens, fiction vs réalité. Étant moi-même un amateur de ses productions, je dois admettre que j’y ai perdu un peu de mon latin par moments avec Asteroid city, tant le duo a joué avec les thèmes susmentionnés. J’oserai même écrire qu’ils ont aussi dû s’y perdre, mais « the show must goes on » comme qu’on dit et au final, malgré un cerveau en ébullition, ce fut une agréable expérience et un autre moment de plaisir coupable. Le simple fait de voir une aussi talentueuse distribution se prêter au jeu et prendre goût à interpréter d’aussi excentriques personnages est, encore une fois dans la filmographie de l’artiste, un plus pour la production (P.S. : Seule petite déception personnelle : ne pas retrouver Bill Murray dans l’aventure. Tom Hanks a pris le flambeau. Souhaitons seulement pour cet aparté. Je croise les doigts… !!!) Wes Anderson est vraiment un extra-terrestre dans l’univers hollywoodien et nous le montre ouvertement avec Asteroid city. « Beam us up, Scotty… Euh !? Wes !! » Héhé…. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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