3/5 max. J’suis pas mal sûr de l’avoir déjà mentionné, mais bon ! J’suis un vieux schnock qui se répète ! Regarder une production québécoise est pour moi, plus souvent qu’autrement, une tâche ardue. Je le fais avant tout pour me donner bonne conscience. Je n’écris pas qu’on ne fait pas du bon stock, mais…………………. En tout cas !! Donc, la dernière épreuve en liste est Arsenault & fils, un film de Rafaël Ouellet, un réalisateur plutôt porté sur les œuvres artissssssstiques (Camion ; New Denmark ; Gurov et Anna). Dans cette fiction se passant de nos jours dans un village du Bas-du-Fleuve, on découvre une famille de braconniers, de générations, ayant mal à partir avec le plus jeune (Pierre-Paul Alain) et dont l’ainé cherche à se ranger du bon côté du permis de chasse (Guillaume Cyr)!! Arrive une jeune femme qui chamboulera l’univers des Arsenault (Karine Vanasse)… La direction de Ouellet est correcte, signant de temps à autre des images plus léchées (écrivons cela de même !) Son histoire est plutôt mince et prévisible, mais ses personnages sont très bien définis et la distribution fait un excellent travail pour leur donner corps (Alain et Cyr sont très bons !) J’eus quelque difficulté avec la musique de Robin-Joel Cool, trop caractérielle, voire condescendante, mais Ouellet ne l’utilise que très peu. Mon gros hic est la finale garrochée, « fling-flang », où tout déboule, sans queue-ni tête avec un épilogue ouvert (Mettons !! Mais il ne faut pas chercher midi à 14h pour comprendre les résultats de l’enquête policière…….) Bah ! Arsenault & fils est une tentative de rallier film d’auteur à divertissement grand public et Rafaël Ouellet y est presque parvenu. Mais ça ne passera franchement pas à la petite histoire québécoise !!! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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