3/5 max. Il faut que je lève mon chapeau au cinéaste Scott Cooper d’avoir essayé quelque chose qui n’est pas du tout dans sa palette de couleur. Malheureusement, il a cherché à compliquer inutilement un récit qui ne le méritait pas tant. Les voies du genre d’horreur ne sont pas si difficiles à emprunter. En tout cas… !! Cela reste que la première partie d’Antlers est un excellent drame, où une jeune professeure (Keri Russell) voit en un de ses élèves (Jeremy T. Thomas) des signes de maltraitance et tentera de l’aider jusqu’à ce qu’elle comprenne que les apparences sont trompeuses. D’ailleurs, la deuxième partie (la finale, en fait !) est tout aussi bonne, n’allant pas trop dans la grandiloquence, mais plutôt dans la psychologie des protagonistes. Mais ces deux parties ne se marient guère bien et donne un ensemble hétérogène, comme si Cooper, les coscénaristes Henry Chaisson et Nick Antosca se sont rappelés trop tard qu’ils tournaient un film d’horreur. Antlers vaut malgré tout le coup d’œil pour une créature peu vue au Septième et aussi pour la performance du petit Jeremy T. Thomas. Très intense !! Ça ne passera pas dans les meilleures productions de l’acteur devenu réalisateur (Black mass, Hostiles et Crazy heart sont nettement une coche au-dessus!), mais ce n’est pas gênant dans un sous-genre où généralement les clichés et stéréotypes fusent. Correct ! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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