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Cinémascope

ANT-MAN AND THE WASP: QUANTUMANIA/ANT-MAN ET LA GUÊPE: QUANTUMANIA


2.5/5. Le troisième volet des aventures solo de la petite fourmi est un superbe « jello » à regarder, mais où chaque bouchée n’est pas toujours agréable à avaler.

Ce que j’aimais d’Ant-man, c’est que, contrairement aux autres personnages de Marvel cinematic, son approche était carrément comique, légère. Les artisans s’amusaient du fait qu’il peut être petit ou gigantesque, tout détail confondu. Malheureusement, avec Quantumania, cet humour s’est perdu en chemin au profit d’un plus grand dessein. Ce troisième épisode a beaucoup plus des allures de pont vers la phase 5 (Avengers : the Kang dynasty) que d’une véritable aventure de Scott Lang et de Hope Van Dyne. Notez que j’ai tout de même apprécié l’expérience, seulement que j‘ai eu la désagréable impression de regarder un gros foutoir. Beaucoup plus de questions que de réponses (sans compter les incohérences. Depuis quand Lang peut rester énorme sans son casque ?!??!) On n’est pas tous des fans finis de l’univers BD de Marvel et personnellement, Kang le conquérant m’était totalement inconnu et ce n’est pas ici qu’on trouvera une multitude d’informations sur le personnage. Jonathan Majors est excellent pour l’humaniser (si c’est un humain ?!) et sa performance n’est pas en défaut. Mais si c’est lui le nouveau « big » vilain, les prochains scénaristes ont intérêt à mettre les bouchées doubles pour le rendre aussi attrayant que Thanos (façon de parler, évidemment !) Tout est nébuleux à son sujet, de ses pouvoirs à ses motifs. Majors lui donne une prestance, mais le personnage manque d’approfondissement.

Dès le départ, j’ai toujours eu des doutes concernant le réalisateur Peyton Reed. Surtout qu’à la base, c’était supposé être Edgar Wright. Imaginez !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Seigneur….. En tout cas ! Mais Reed s’est bien défendu avec les deux premiers épisodes, car la priorité était encore la légèreté de l’entreprise. Mais avec Quantumania, Disney/Marvel ont pris les antennes de la petite fourmi pour la faire grande, d’où l’absence de légèreté. Reed a essayé du mieux de ses capacités pour garder le navire sur la bonne voie (Le dosage des personnages principaux est franchement adéquat. Personne n’est oublié. Paul Rudd, Evangeline Lilly, Michael Douglas, Michelle Pfeiffer, Kathryn Newton ont tous/tes leur moment). Le problème est dans la gestion du nouvel univers, le Quantum realm. Un monde au-delà du Temps et de l’espace. Pour une raison que j’ignore (et je n’ai pas lu les BDs concernant ce sujet), c’est un univers ultra-microscopique où les créatures affluent (Star wars et Star trek sont VRAIMENT des références !) Certains artisans ont priorisé le côté scientifique (des bibittes style globules, lymphes, alvéoles, …) ; d’autres, ben, des humanoïdes qui ne seraient pas des hommes ?! D’ailleurs, le personnage de Lord Krylar (joué par Bill Murray) est com-plè-te-ment inutile au déroulement du récit (Mais que fait Murray dans cette galère, sinon un faire-valoir comique pas comique !?! « Soupir »…)

Il n’y a pas de véritable cohésion dans Ant-man & the wasp : Quantumania et le « Quantum realm » semble simplement un petit monde où tout se recoupe pour mieux faire passer la pilule du nouveau vilain de service. Problème de communication ? Avale la glue de ton nouveau pote le blob escargot sur deux pattes. Quelqu’un a des secrets ? Demande au télépathe. Besoin d’un nouveau faire-valoir comique (Luis Pena n’est pas de retour. Malheureusement !) ? Utilise un ancien vilain déchu (Darren Cross) et dévoile une des pires créations que Marvel a pensé de son existence, c’est-à-dire M.O.D.O.K. (Mais une chance qu’il est là, sinon ça serait zéro drôle !!!), etc, etc. Le scénario de Jeff Loveness fait dans la facilité. Les acteurs se débrouillent extraordinairement bien avec le peu de pages qu’ils avaient (sans compter qu’ils ont performé devant des écrans bleus tout le long… !! Ya des effets spéciaux au pied carré. Avatar 2 a pris 13 ans ?! Ant-man 3, cinq ans, gros top. J’écris ça de même….) Mais l’ensemble est plutôt vide, voire petit, tsé veut dire, hihihi !! ‘Scusez !

Le perfectionniste que je suis n’a pas aimé se faire prendre pour une valise. Surtout que j’appréciais cette série pour son approche humoristique, malgré le sujet lourd, la mécanique quantique. L’humour sied mieux à Ant-man qu’à Thor (si vous voyez c’que j’veux dire), mais ces deux héros, au fil du temps, n’ont pas été pris assez au sérieux, devenant plus des « moneymakers » que des piliers. Cette aventure est agréable à voir, mais vite oubliable. Il y a sûrement un univers où Ant-man and the wasp : Quantumania est véritablement réussi, mais ce n’est pas dans le nôtre, en tout cas ! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

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