2/5 min. Ne me demandez pas pourquoi j’ai visionné an American pickle, vous connaissez déjà une des réponses et elle commence à être redondante. Une autre réponse serait que j’étais dans un « mood » léger et Seth Rogen est sup-po-sé être drôle. Il nous a donné Sausage party, Neighbors, Guilt trip, Observe and report, Pineapple express Night before, n’est-ce pas gage de réussite humoristique ???!!! (…………………………………… sic). Donc, an American pickle est tiré d’une nouvelle de Simon Rich (titrée « Sell out ») qui parle d’un immigrant juif au début du siècle qui cherche gloire et fortune aux « States » et qui tombe dans la saumure de cornichons pour se réveiller intact 100 ans plus tard. Il se découvre une descendance et c’est le clash des générations. L’idée de base est bonne, convenue, mais bonne. Après quelques apartés comiques (mettons !?!), chaque génération fera grandir l’autre. Le but du film n’est pas la finale heureuse, mais plutôt le cheminement et c’est là que le réalisateur Brandon Trost et l’auteur manquent de poigne. Les situations supposément drôles n’existent que pour faire avancer les personnages et non faire rire le public. L’acteur, dans le double rôle, est étonnamment bon, réussissant à différencier les personnages avec juste assez de mimiques et gestuelles. J’admets que Rogen n’est pas le type « caractériel » (tel Jim Carrey ou tous les amis à Adam Sandler !!) et bien nous en fasse ici. Mais j’eus vraiment l’impression de regarder une comédie qui se voudrait drame et un drame qui se voudrait drôle. An American pickle est pogné entre l’arbre et l’écorce et au final, je ne fus satisfait. De bons éléments mal gérés ! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net N.B.: Ne peut être vu que sur HBO Max.
Cinémascope
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