3/5 min (Prime). Classique. Un drame d’espionnage classique, avec tous les revirements et soubresauts possibles. Rien de faux, tout de vrai… semblable !! Ça n’a pas la prestance d’un James Bond ou l’éclat d’un Mission : impossible, mais ça semble plus crédible, plausible dans le contexte d’une chasse aux sorcières post-9/11, où les Arabes flirtent avec les Occidentaux. J’admets qu’au départ, j’eux un peu de difficulté à croire au rôle de Chris Pine (à cause de sa « baby face » plastique!), mais il m’a eu à l’usure et la chimie opère très bien avec sa partenaire, ex-amante fictive, Thandiwe Newton.
Les flashbacks sont synchronisés et fonctionnels pour nous garder attentif pendant l’interrogatoire/retrouvailles/souper entre les deux tourtereaux. All the old knives fait vieux jeu, mais personnellement, c’est ce que j’ai apprécié de l’expérience. Le scénariste Olen Steinhauer (qui adapte son propre roman au grand écran) démêle lentement et sûrement les mailles d’une enquête plus personnelle qu’elle n’en a l’air. All the old knives ne passera pas à l’histoire, mais se regarde et s’écoute très bien. Je vais me répéter, mais c’est un « whodonit » classique bien mené par le jeune documentariste Janus Metz (Borg/McEnroe). Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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